Quoi ? Vous voulez que je vous raconte encore l'histoire du saut de Laetheïn'an ? Bon ok d'accord.



L'histoire prend lieu quelque peu après notre rencontre avec Théophars. On était parti voir le fameux village d'à côté histoire de régler le problème du nômage et des habitants et telle une roublarde légendaire, notre chère elfe s'est aventurée seule dans le village à la recherche d'informations, histoire de savoir un peu ce dont nous avions à faire.

Trois minutes. J'vous jure trois minutes avant que Grisou ne revienne pour nous informer qu'elle s'est faite capturée. Oui m'sieur, vous avez bien entendu tout à l'heure, j'ai bien dit légendaire.

Bref, ni une ni deux on court à sa recherche et on se retrouve nez à nez avec des dizaines de Skums prêts à défendre leurs territoires. Les poings se serrent sur les armes, les boules de feu se préparent mais ça c'est sans compter sur nos magnifiques capacités d'analyses et d'interprétation des langues perdues et/ ou inconnus qu'on aiguise au fur et à mesure de notre aventure. On arrive à expliquer notre venue ici, et nous voilà escortés jusque dans une grotte pleine de souterrain où nous retrouvons notre roublarde enchevêtrée dans un filet de pêche entouré d'autres Skum et d'un type qu'on apprendra plus tard être le nômage.



Je vous passe la scène inutile de ce nômage qui avait l'air de se la raconter plus qu'autre chose pour arriver à ce qui nous intéresse, Perséone, la femme aux grelots. Une tisseuse du destin selon ses dires, qui s'amuse à suivre et intervenir dans la vie des autres afin de rajouter du piment. M'enfin, elle nous offre une autre possibilité d'apprendre où se trouve Schisme, son ami à ce qu'elle en dit mais cette fois en l'échange de Théophars.

Nos techniques de diplomaties et de négociation n'ayant réellement d'impact que sur les peuples reclus ou coupés du monde, on est un peu à la ramasse pour trouver une solution et finalement, elle nous offre la possibilité d'acheter l'information autrement. Le deal ? Le fameux saut mesdames et messieurs, celui que vous attendez tous.

Laetheïn'an encordée de haut en bas, et balancée de plus de vingt mètre de hauts dans l'océan chromatique avec pour seule instruction de rejoindre la rive. Les instructions sont claires et après quelques méfiances vis à vis de l'océan, elle s'arme de tout son courage et décide d'accepter. Tout est bon pour y arriver, usant de cordes, d'astuces et finalement même de magie afin d'empêcher qu'elle ne pénètre son corps dans l'eau bien trop calme de l'Océan.

Finalement, le moment tant attendu arrive. Nous grimpons tous jusqu'à la falaise afin de l'accompagner dans ce moment de légère frayeur. Nous savons les choses instables en Oblivion, surtout celles basées sur la magie mais nous faisons confiance aux uns et aux autres pour intervenir si le besoin se fait sentir. Les traits se durcissent, les mains deviennent moites tandis qu'Hudril saisit notre elfe complètement ligotée.

Il bande ses muscles. Nous patientons, stressons. Et finalement il la jette.

La chute que nous attendions tous est inéluctable. Elle est projetée dans les airs, préinspirant un cri d'une chute avant que.. Que rien. Le sort de notre mage a fonctionné et voilà l'elfe dans les airs, planant tel un papillon ou plutôt une chenille. Une chenille complètement ridicule qui essaie tant bien que mal de se mouvoir, se congestionnant dans tout les sens afin de se diriger vers la rive. La saugrenuité dans ses mouvements grotesques et sa moue désespérée relâche notre tension et commence à finalement nous amuser plus qu'autre chose. Perséone s'amuse du ridicule de la scène et nous offre le point. Gagné. Fin gagné, pour nous oui. Pour la chenille, c'est autre chose.

Les rires fusent au fur et à mesure qu'elle se dirige vers nous, et la voilà à presque nous châtier du regard mais bon, que voulez-vous. Finalement, elle nous offre une seconde et dernière dose de rire en essayant tant bien que mal de découper ses liens sur l'épée plantée dans le sol gracieusement par Hudril.


Le calme revient sur le village et après une longue discussion avec Perséone, elle accepte de nous emmener jusqu'à Schisme en échange d'un beau spectacle. Elle nous implante des pierres noires dans la main, indiquant qu'elle pourra nous surveiller mais qu'elle n'interviendra pas.

Retour chez Théophars qui tient sa parole en nous emmenant jusqu'à Schisme. A dos de dragon. Ouais ouais les gars, un immense dragon. On plonge l'océan Chromatique et il nous dépose en plein milieu de nul part, sur un piton rocheux qui se transforme en une grotte. Perséone nous suit, laissant libre action à nos idées pour tenter d'avancer dans le labyrinthe de portes qui s'ouvre sous nos yeux et nos pas.

J'ai honnêtement toujours pas compris comment on a réussi à s'en sortir, sans doute encore une histoire de magie sombre mais les autres arrivent à s'y diriger et c'est ce qui compte. A la fin de ces milles et une porte, on atterrit devant un trône sur lequel notre hôte nous attend.

Le plus gros BOUFFON que j'ai jamais vu ! Et non je parle pas de toi Pierre, rassis toi bordel. Il était littéralement gigantesque, son visage était une sorte de crâne peint et il était assis sur un énorme trône, rigolant en nous toisant.

Schisme, l'incarnin du chaos, et comme tout bon bouffon, il a choisi de nous jouer ses meilleures farces à peine après avoir entendu pour quoi nous venions. Il a commencé à nous traiter d'illusions, de marionnettes de l'écorcheuse. Et comment je prouve que je suis pas une illusion hein ? Je me met une droite ? Je me coupe un bras ? Je fonce dans un mur ? Comme si une illusion pouvait pas faire ça, j'ai vu assez de spectacles de bardes dans les rades pourries de la brisure pour avoir vu bien plus drôle. Et pendant que j'étais là en train de faire griller mon cerveau à une solution, il a décidé de se transformer en dragon sous nos yeux et nous griller ! Je pensais qu'il s'agissait d'une blague, d'une illusion, ben j'ai plus eu besoin de me raser pendant quelques semaines après ça...
Et maintenant il reprenait sa première forme et nous demandait qui on était près à sacrifier pour sauver Pangée. J'avais eu la présence d'esprit d'invoquer la sagesse d'Aliana, si bien qu'on ne pouvait même pas mentir là. S'avez tous servi dans des équipages, aux côtés de vos amis, ptet même de votre famille, ouais j'sais, certains étaient des vraies enflures et ptet que vous avez ptet même pensé à leur glisser un couteau entre les côtes une fois ou deux, mais regardez moi dans les yeux et dites moi que là, vous auriez été prêt à les sacrifier comme ça, pour une cause, sans qu'ils aient rien fait. Putain ta gueule Pierre t'es lourd, je cause sérieux ! Ricanez bande de cons, en attendant le seul que j'étais vraiment prêt à sacrifier c'était moi, ils avaient des famille eux.
Et là dessus, il s'est transformé en une espèce d'amas de bouches, toute réclamant un chandelier, comme si c'était le truc le plus drôle ou le plus normal du monde. Elorin a invoqué une flamme, apparemment ça l'a calmé car il s'est transformé en un méphite pour nous poser une connerie d'énigme. Ouais ben je l'avais celle là, ils ont juste parlé plus vite. Bref, après cette grosse farce il nous a promit de nous aider, au moment opportun...

Par contre il nous a parlé d'Erébus la blanche. Apparemment elle avait semé beaucoup de chaos à l'époque, pour son plus grand plaisir, mais elle n'était plus de ce monde, en tout cas plus sous sa forme d'elfe mais difficile à dire pour la liche qu'elle était devenue. Par contre les Stances, son dernier ouvrage continuait de foutre le bordel. C'est ça qu'avait utilisé Hyelthia et sa femme pour engendrer leur enfant. Et selon Schisme, nul n'échappait à Erébus. Les Stances contenaient trop de pouvoirs pour des mortels, on ne pouvait en faire un usage correct.

L'autre info qu'on a eu c'était pour la gangrève. Ca serait la peste de Nergal, une divinité maléfique primitéiste du domaine de la mort, située dans un monde miroir et l'écorcheuse s'intéressait à sa tablette. J'espère qu'on ne va pas devoir aller dans le monde où Nergal règne, je doute qu'on soit de poids contre un dieu de la mort et de la maladie, et bon, on savait même pas comment s'y rendre.

Tiens, vous vouliez savoir pourquoi je touche plus aux cartes maintenant ? C'est à cause de la partie avec Schisme. Ca m'a affecté d'une manière que vous ne pouvez même pas imaginer, volant ma vitalité, remodelant mon esprit, mais au moins il nous a craché la localisation de la dernière clé. LE REPERE D'AZELIARK L'ARCHI LICHE ! Et ouais ! En plein dans la jungle de l'ancien royaume, des ruines de pierre tellement torturées que les pires cauchemars d'un accroc au caillote ne s'en approchent pas. Là où Antheos a écrit l'histoire en la vainquant, et c'était notre destination... On a prit congé, et Sérénité nous a transmigré jusqu'à Anthéone.

Mais à notre réveil on a trouvé Malathor, agenouillé devant un autel. Deux portraits dessus, une femme et à côté, notre très cher Valkin. Qu'Obaram m'emporte, j'aurai tout donné pour me réveiller à ce moment là

De retour chez nous !

Et Malathor est là.

... Devant un autel... où siège deux portraits, celui d'une femme et un de... Valkin...

Devant cela, je n'ose entrer dans la pièce, peur de le déranger dans ses prières...

Il est briser par le chagrin.

Hudril se joint à lui.

Après un moment de gène et de réconfort, nous expliquons au Justicarite nos avancées, notamment la piste sur le dernier fragment.

Malathor nous informe que l'ancienne cité de l'archiliche est gardé par un membre de son ordre, le seigneur pénitent. Ce dernier autorise ou non l'accès des lieux. Il nous faudra être convainquant et surtout suivre les règles... Le gardien n'est pas un rigolo... Si j'ai bien compris il a même un statut extrêmement élevé dans l'ordre de Justicar...



La demeure est vide maintenant que notre jeune compagnon n'est plus là. Josh est lui aussi atteint par la maladie... Un de ses compagnons à lui aussi succombé à cette peste... Malathor a tout perdu...



Me prenant à part, Malathor me demande de lui rendre un service. Un service qui requière mes capacités.



Ainsi nous décidons d'aller voir l'archonte, et de récupérer Hyëlthia.

Pendant qu'ils partent pour l'oratoire du jugement, je part en direction de notre navire pour prévenir notre équipage d'un départ imminent. Et je compte bien réaliser la requête du paladin.



Aux abords de notre bâtiment, je remarque la présence de plusieurs soldats impériaux et de deux justicarites qui gardent l'entrée de "La belle". Il y a même un soldat qui est au poste de commandement. Empêchant ainsi toute manœuvre de la gondolfière...

De mon point d'observation, j'ai pu voir quelque membres d'équipage, mais pas ma sœur. J'espère qu'elle est bien sur notre navire...



Bon comme je ne peux rien faire, retour chez Malathor.

Là, je prépare les affaires pour notre prochain départ. La demande de notre hôte est prête à être exécutée. Maintenant il me faut les prévenir de la situation.



Toute la ville de sur la place de l'oratoire. Le cardinal est même en train de parler à la foule. Il proclame que comme ils ont vaincu la gangrève (?), l'ordre de Justicar va aller dans tout Pangée pour apporter soin et justice. Le ton martial du religieux me laisse un peu inquiète...



Après le discours, je rejoins les autres et nous partons pour aller parler au cardinal.

L'accueil n'a pas été celui que nous attendions... Ils nous menacent et nous traitent de fugitifs.

Nous sommes encore bon pour aller dans leurs geôles...

Malathor est quand même reçu par le cardinal Balthus.

Sur le chemin vers le moratorium, Ser Edhran nous informe que les ennemis ont fuit. Azmän est en prison, et, bien sûr, toutes les aiguilles n'ont pas été retrouvées.

Il nous dit aussi que l'archonte ne devrait revenir dans la cité sainte que dans un mois. Et dire que notre permission de parrtir en dépend...



Au moratorium, Malathor nous attend et informe son collègue que nous sommes libre.

Il a réussi à convaincre son supérieur de notre innocence. D'ailleurs ce dernier compte nous voir demain matin dans son bureau.

Nous avons quand même réussi à transmettre à Hyëlthia le pendentif de Valkin.



De retour chez Malathor, ce dernier nous raconte les évènements que nous avons manqué.

La questeuse de la porte rouge, Eskali, lui a demandé de partir à la recherche de Duliash. Elle lui permis d'avoir un de leur agent à son service, un pisteur. Celui-ci indique une piste vers Obrakel, puis vers les terres boréales.

Il l'a retrouvé.

Duliash cherche des alliés qui pourraient aider son peuple en souffrance.

Le clan du masque blanc, ravage les terres du nord. Le père du baron blème se fait maintenant appeler le Roi blème maintenant qu'il porte le masque.

Plus de 2000 guerriers sont sous se ordres, et ils seraient immunisés à la peste de Nergal, la gangrève. Il offrirait même un remède à ceux qui le suivraient...

La sorcière orc est prête à nous prêter main forte contre l'Écorcheuse, elle ne demande pour cela que de l'aide pour les siens. Nourriture, médicaments, vêtements chauds... Il nous faut vraiment ouvrir un comptoir en ces terres.

Hudril pense qu'il serait intéressant de prévenir Duliash de notre possession du potentiel masque noir.

Le temps était venu d’aller à l’oratoire du jugement.

Nous pensions avoir rendez-vous avec le Cardinal Balthus mais quelle ne fut pas notre surprise quand à notre arrivée nous sommes conduits dans une pièce qui semble être un tribunal avec en son centre un billot.

L’accusé n’est autre que Hyëlthia, qui est accusée d’avoir fui le maratorium alors qu’elle était contaminée par la gangrerêve.

Après avoir été interrogée sur les raisons de son évasion et avoir expliqué une fois de plus ce que sont les incarnins, l’Ecorcheuse, etc. Le Cardinal nous demande si nous serions prêt à mettre fin aux jours de Hyëlthia si par malheur sa maladie s'aggravait.

Après avoir écouté la plaidoirie de Hyëlthia, Balthus demande aux enfermés d’aller chercher l’épée du jugement.

Une épée qui, si le porteur et la victime sont de bonne foi, la victime s’en sortira indemne, par contre si l’un des deux ne l’est pas, la victime sera tranchée.

Balthus nous autorise à choisir qui maniera l’épée pour frapper Hyëlthia, c’est finalement Hudril qui s’en chargera.



Hudril frappa donc Hyëlthia avec l’épée, cette dernière s'arrêta net avant de la toucher, prouvant ainsi leur bonne foi.



Balthus nous autorise finalement à circuler librement en Pangée, à condition que nous ne revenions pas à Anthéone sauf si nous trouvons un remède ou si notre équipage ne comporte plus de contaminés.



Donc partons donc en direction de Ikhar afin de se ravitailler pour aller ensuite dans l’ancien royaume, où se trouverait le dernier fragment de clé.



Une fois à Ikhar, 3 gondolfières sont déjà présentes, celle de Fan’Goriah, celle d’Ebripeaf et celle de Reah.

Nous allons voir Fan’Goriah qui nous apprend que Nuchi a été attaqué lors de sa mission, son corps a été retrouvé, on ne sait pas ce qui est arrivé au reste de l’équipage.

Reah a également été attaqué mais à réussi à s’en sortir, et à ramené quelques prisonniers au passage, parmis eux se trouve une amie d’Hudril, Chelanne qu’il décide de libérer.

En ce qui concerne Zuss’oibra, il a lui disparu.



Après avoir retrouvé les capitaines à la taverne et avoir discuté de ce qu’il leur est arrivé nous partons finalement retrouver les moines.

Pour une fois, ils ne sont pas en train de se battre!

Usco nous indique que maître Uso est atteint de la grangrerêve.

Après avoir discuté de notre mission et de ce que eux voulaient faire, nous décidons d’aller nous reposer.


Laetheïn’an prévoit de retourner les voir le lendemain pour apprendre un peu à manier le Kusari-gama.