|
| |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 13:57 | |
Le cardinal Balthus est mort, et pas seulement, tous les gens qui étaient dans la salle du portail le sont, tous décapités.
Nous étions à peine sortis de l'appareil que le fou à la double faux de la dernière fois nous attendait déjà, on pouvait voir des têtes accrochées à sa fenêtre.
Cette fois il ne semblait pas être seul, vous vous souvenez de l’autre à la faux que nous avions vu en Oblivion avant d’affronter l’écorcheuse? Bah elle est là aussi, sauf qu’elle a une dame d’ombre maintenant, celle que nous lui avions laissé la dernière fois…
Il semblait une nouvelle fois ne pas nous vouloir que du bien, son amie, elle nous propose de leur donner le masque noir et peut-être qu’ils partirons.
Hudril ayant le masque avec lui, nous leur donnons, non sans avoir subi quelques dégâts de l’autre malade au passage.
Ils s’en vont finalement mais en nous indiquant qu’une surprise nous attendait?
Quelque temps après le départ, un bataillon de Justicarites entre dans la pièce après avoir enfoncé la porte, mené par une chevalière du jugement.
Ces derniers veulent nous arrêter, nous donnons les armes, puis ils nous mettent à genoux et nous menottent et bâillonnent, avant de nous conduire à l’extérieur.
S’en est suivi un interrogatoire violent afin de nous faire avouer pour qui nous travaillons et pourquoi nous avons tué tous ces gens, je vous épargne les détails de la scène de torture.
Bien évidemment ils ne nous ont pas cru sur le fait que nous étions en mission pour le cardinal Balthus.
Ils reprennent finalement raison et nous soignent de nos blessures.
Mais leurs intentions ne sont pas de nous libérer mais de nous ramener à Anthéone.
Nous leur avons expliqué ce qu’était la mission que le cardinal Balthus nous avait donné, sans vraiment les convaincre.
Nous avons réussi à apprendre qu’ils semblent nous avoir vu faire ce massacre avant de passer le portail, grâce à un sortilège de scrutation, et ceci il y a de cela une semaine ou 2, ils attendaient simplement que nous revenions du portail Le problème? il s’est passé un mois depuis que nous sommes partis en Oblivion…
Le sort a donc forcément été altéré!
Le problème? Tout le monde a vu cette scène, mais quand je dis tout le monde, c’est tout l’empire! Le Kaïser compris, on est encore dans une sacrée merde…
Le temps fut finalement venu de nous emmener à Anthéone, à pieds évidemment.
Le trajet était difficile, mais à la première nuit de repos, Laetheïn’an parvint à nous libérer et nous voilà donc des fugitifs.
Qu’allons nous faire désormais? Nous sommes recherchés partout dans l’empire…
La seule solution semble être le Sud…
|
| | |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 13:58 | |
C'était la pire période. Alors que l'on fuyait à travers le saint protectorat, Laethein'an nous a expliqué que c'était Ser Edna qui avait fait malencontreusement tomber les clés devant elle. Il semblerait qu'on ait au moins convaincu quelqu'un de notre innocence cette fois. Et qu'est ce qu'on a fait ? On a fuit pardi, utilisant la magie vacillante pour conjurer des destriers, et c'est au grand galop qu'on s'est dirigé vers la cote. On a pu trouver un petit hameau de pécheur avec une seule maigre barque. Bien insuffisante pour passer le golfe des mille perles... Le truc, c'est que c'était le seul moyen de se nourrir des pauvres habitants du coin. J'ai volé, tué et fais bien d'autres crimes dans ma vie, mais je n'allais pas laisser ces malheureux mourir à notre place. Alors voilà, c'est l'histoire de la fois où j'ai acheté une vieille barque pour un diamant de 300po, et je suis sûr qu'elle sera racontée dans ce hameau pendant des générations. Surtout qu'on l'a abandonné rapidement pour se faire embaucher dans un plus gros navire jusqu'à Madi'Maluk... La ville ocre est magnifique, mais là aussi nos portraits sont affichés dans toutes les rues, et le plus gros problème, les gens ne parlent pas l'impérial ici. Heureusement marchander ça peut se faire dans toutes les langues, et alors qu'on se sépare pour trouver une caravane jusqu'a Muqta masad, j'achète de quoi nous habiller aux couleurs locales avec Elorin. En parcourant les campements, je repère un gnome interprète d'une caravane. Reçu par le marchend, il nous annonce qu'il se dirige vers l'est mais nous recommande Moussad un collègue. Il aurait pu annoncé que sa troupe était constituée de gob... pardon des halfelins verts. Le choc bordel j'ai failli dégainer mon arme. En tout cas Moussad accepte de nous prendre comme mercenaires. Ca aurait été une bien belle journée si Laethein'an et Hyelthia n'étaient pas tombées sur un chasseur de prime.
Impossible de les laisser seules 30s ces deux là, bordel de putes, j'avais l'impression d'être leur chaperonne certains jours. |
| | |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 13:59 | |
Le chemin se poursuit en direction du sud, nous laissant affronter les températures extrêmes du désert. Revenir ici ne me fait pas réellement plaisir, surtout quand l'impression de ne pas avoir avancer d'un quelconque centimètre me hante.
Tant pis pour moi, je continue à faire bonne figure et à avancer malgré ce que j'appréhende fortement. Nous sommes suivis. Et pourtant cela ne m'effraie pas. J'ai trop à penser pour que quelque chose puisse interrompre mes cheminements. Même lorsque l'on apprend que ce sont des professionnels dans la région et qu'ils s'occupent d'un groupe local avant qu'ils ne nous tombent dessus en pleine nuit. Même lorsque Hudril nous indique que Obaram ne peut plus protéger ses secrets et que " il ne faut adorer que le vrai dieu".
Quoi qu'ils puissent être ou vouloir, leurs intentions ne se font pas savoir durant le périple et nous abordons finalement Muqta-Masad assez rapidement.
Un salaire versé, de longues discussions et quelques emplettes pour se préparer de nouveau à affronter le climat et nous voilà reparti en direction de la côte, dans l'espoir d'y trouver un véhicule qui pourrait nous transporter jusqu'au Grand Récif.
Coup de chance pour nous, nous tombons sur un petit village d'une soixantaine de Nawal, des halfelins à la peau verte qui nous indique qu'ils vont faire route au même endroit et qu'ils peuvent nous transporter en barque jusqu'au Grand Récif d'ici 3 jours.
Le millénaire de la foi approche, les festivités vont bientôt débuter et nous pendant ce temps-là, on espèce que Elorin ne va pas se faire écraser par un de ces Bonthos demain lors de la joute. |
| | |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 13:59 | |
Petite sœur, je m'en veux de t'avoir mis dans ces tourments, et espère te retrouver saine et sauve rapidement. Malheureusement, mes compagnons et moi même sommes bien loin d'Ikhar...
Notre traversée du désert c'est passé sans grandes difficultés. Et notre trajet nous amena aux bords des côtes sud de Kh'eoda, dans un petit village de pécheurs Nawal.
Ces petits êtres peuvent surprendre. À première vu, on les prendrait pour des gobelins mais ce sont de paisible halfelin à la peau verte. Ce peuple est bien amical, dont l'hospitalité est un devoir.
Ce séjour a été un petit moment de paix. Quand je te retrouverais, je t'y emmènerais. Toi aussi tu t'y plairait.
Mais notre venu n'était pas pour passer de bons moments, notre but est d'atteindre le Grand Récif où se déroulerait le millénaire de le foie justicartith. D'y trouver les Barons Bonthos et de leur demandé le dragon. (mais qu'ont-ils tous avec ces créatures bon sang...)
Hudril nous expliqua un peu ce que seront les millénaires de la foie. Ce sera l'apothéose, de grandes festivités avec un grand nombre de personne. Et ce ne serait que le début d'une longue série. Le Grand Récif n'est qu'un lieu parmi tant d'autre.
Les Barons Bonthos sont des chevaucheurs chevronnés de grosses créatures imposantes, un peu pataudes, mais fort rapides.
D'ailleurs, Hudril et moi avons essayer de les monter. Ce n'est pas très simple, il ne nous est pas aisé de nous faire comprendre. Les Nawals étant bien plus petits que nous atteignent facilement les points sensibles de ces créatures.
Elorin demande à Hudril si il se souvient de la chanson qu'ils chantaient tous hier soir lors du banquet de bienvenue. Le seul mot qu'il avait réussi à comprendre était Érébus...
Notre paladin redemande aux Nawals les paroles de la chanson.
Celle-ci raconte la naissance du Grand Récif. Ce serait une magicienne elfe qui aurait fait sortir des eaux une île de la mer pour que le petit peuple puisse s'y réfugier.
Cette magicienne a le nom de Érébus La Blanche, Érébus la Divine... Quand on sait que Érébus et Azéliarc ne sont qu'une seule et même personne...
Le reste de la chanson ne parle que de fêtes et autres moments où la boisson coule à flot... C'est pour ça que notre chevalier n'y a pas forcément fait attention...
Les Nawal nous apprennent que les dragons sont les dragon tortus, des tortus gigantesques. Et que les Elfes les auraient volé aux anciens Nawal. Là je ne sais comment prendre la chose, j'ai toujours cru que ces créatures étaient liées à mon peuple... Leur origine m'était inconnue...
Hyëlthia nous raconta aussi qu'elle avait demandé à Ceïl'an comment sauver sa femme.
Sans retour de sa réponse, elle nous dit qu'elle se sacrifierait pour soulager les tourments de son aimée.
De plus, elle et sa femme ont eu leur fils certainement grâce à la magie d'Érébus. Du coup serait-il l'incarnation du fils de cette dernière ?
C'est le lendemain matin que chacun d'entre nous part vers notre destination sur de petites pirogues.
Sur le chemin, beaucoup de navires, bien plus gros, s'y dirige aussi.
Au crépuscule, l'île apparaît, et un grand nombre de maisons sur pilotis entourent sa base. Notre petite flottille s'y dirige.
Ce quartier est celui des Nawals, mais aussi un quartier pauvre, extrêmement pauvre. Ces derniers ne respirent pas la joie de vivre comme ceux que nous avions rencontrés. Ici ils sont malades et mal nourrit...
Laissant mes amis se préparer, je part explorer les environs.
En dehors du bidonville, une muraille en pierre, anciennement Nawal si l'on regarde bien les portes qui ont été agrandies pour que les grandes gens puissent passer. Devant ces portes, des gardes Ogres aux couleurs de Justicar reçoivent les cartons d'invitations que leur présentent des notables. Certainement le seul moyen pour pouvoir traverser. La majorité des notables sont humains, j'y ai vu un Elfe se présenter. Et c'est une laisse qu'ils lui passèrent au cou... Bonne ambiance...
Un enfermé ce fait remarquer en approchant les fortifications sur son dragon.
Une observation attentive me permis de remarquer des traces discrètes indiquant une piste à l’abri des regards. C'est certainement par là que nous passerons si nous devions pénétré la forteresse.
Hudril nous apprend que ces marques sont les mêmes que celles laissées par les pirates de la brisure pour préparer une infiltration, un pillage. Sur ce, notre ancien pirate part à la recherche de ces pillards.
Nous découvrons qu'en dehors du quartier sur pilotis et de la muraille, il existe un autre quartier, celui-ci pour les touristes, bien évidemment plus riche que celui des Nawals. Mais il n'y a que des humains de l'Empire, essentiellement du Royaume du fleuve.
Notre route croisa un parc de Bonthos. Notre but est proche.
Après une brève discussion avec un dompteur, celui-ci nous emmène dans les profondeurs de la falaise.
Bien évidement le leader Nawal nous accueil comme il se doit, c'est à dire en faisant parler le nombre et en essayant de nous menacer, avec des gros bras de Nawal...
Mais à l'évocation de Xhéro Seth, ils se calment et sont même heureux de nous recevoir.
La lettre nous envoyait ici pour venir en aide au petit peuple... Les aider à renverser les Justicariths qui asservissent ces cousins d'Halfelin.
Nous leur parlons de la piste que nous avions vu. Pour eux elle mène à des gardes. Ayant un doute, je pars vérifier. En effet celle-ci débouche sur porte gardée par 2 gardes Ogres. Mais cette porte est à l'écart, à l'abri des regards.
De retour, je les entend dire que les gros navires seraient des bateaux transportant des prisonniers, et qu'une prison existe à l'intérieure de la forteresse.
Catamagor, l'ambassadeur, torturerait lui-même les malheureux.
La discussion se poursuit, en gros nous sommes bon pour attaquer l'édifice, tuer l'ambassadeur, avec des Nawals prêts à mourir pour la cause.
Si nous nous en sortons, je viendrais aussi te libérer de l'endroit où l'on a du t'enfermer.
Meïch'an, si ton esprit est encore parmi nous, protège Meïl'an, il ne me reste plus qu'elle. |
| | |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:00 | |
La discussion avec les Nawal suivait son cours, il était assez difficile d’avoir des informations, surtout sur ce fameux dragon.
Il faudrait attendre que ce dernier se réveille.
Étant donné que nous tournions en rond, Hudril décida de prendre les choses en mains, il leva la voix pour réclamer le Dragon.
Ce qui ne plut pas aux Nawals présents, ils lancèrent une sorte de bombe fumigène rouge, qui ne tarda pas à remplir toute la grotte dans laquelle nous nous trouvions, et ces derniers en profitèrent pour s’enfuir.
Une fois la fumée retombée et les Nawals disparus, nous allons visiter leur cachette et ils sont repartis avec le plan qu’ils avaient…
La grotte semble extrêmement vide, rien à l’horizon.
Nous partons donc à la recherche des Nawals, Laetheïn’an nous indique qu’ils ne sont pas dans les latrines.
Après un certain temps, nous entendons des cloches résonner, ce qui semble être un appel à la prière, nous nous joignons donc au groupes de personnes qui s’y dirigent.
Nous y apprenons ce qui nous est reproché, ils sont également au courant de ce qu’il s’est passé à l’école de magie, bien évidemment tourné dans leur sens…
Nous apprenons également que Fan’Goriah et la compagnie des vents sont toujours en vie et en fuite.
Malheureusement la questeur Viviane aussi est en vie et elle sait ce que Hudril et Laetheïn’an ont tenté de faire dans la brisure.
Laetheïn’an repère dans la foule un des Nawals de la grotte, et nous décidons de le suivre.
Ce dernier rentre dans un taudis sur pilotis.
Nous frappons à la porte, la bâtisse ne semble pas très solide.
Le Nawal présent nous laisse rentrer en échange d’une ration, il doit vraiment être affamé.
Il ne veut toujours pas lâcher d’informations sur le dragon, il nous dit par contre qu’il y a plein de secrets dans la forteresse.
Cela fait 2 ans qu’ils sont esclaves de l’ordre.
Il nous dit que les prisonniers qui arrivent ne ressortent jamais.
Il y aurait une centaine de gardes dans la forteresse, en comptant les ogres qui sont une vingtaine. Il y a également la prêtresse et l'évêque qui peuvent utiliser la magie
Nous devons finalement attendre le lendemain matin pour rencontrer le dragon.
Pour passer la nuit, nous allons à l’auberge où seul les humains vont, il semblerait que les Justicarites ne fouillent pas cet établissement.
Nous passons donc finalement la nuit dans cette auberge après avoir subtilisé des tenues locales.
Le lendemain, nous rencontrons finalement le dragon, qui est juste une vieille Nawal qu’ils appellent le dragon en rapport avec les dragons tortues, mais dragon ça rend mieux que tortue.
Elle nous indique que le monolithe est bien dans la forteresse, le soir où le monolithe est arrivé, il y a eu également la disparition d’un grand nombre de nawals ainsi que de paladins de justicar.
En ce qui concerne les prisonniers, il semblerait que le gouverneur mène des expériences sur eux.
Ceïl’an semble être parmi les prisonniers, selon la description faite par le dragon.
Il est donc sûr et certain que nous devons entrer dans cette forteresse, mais il faut décider quand et comment.
Le moment le plus opportun semble être quand le gouverneur sera à la course de dragons tortues, c’est aussi à ce moment que les Nawals veulent attaquer le gouverneur, ce qui fera la diversion idéale.
Il restera quelques gardes mais aussi les ogres, donc nous devrons trouver un moyen de nous en débarrasser sans les combattre.
Nous devons donc réfléchir à ça! |
| | |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:01 | |
Une dizaine de Nawal nous guident à travers les caves de différents habitants de l'ile jusqu'à leur tunnel d'entrée. Stressés, peu ou presque pas armés et complètement apeurés des événements qui vont se jouer cette nuit.
Pourtant le plan est simple. Sans accroc. Pénétrer dans la forteresse par une entrée dérobée, provoquer les gardes orcs afin qu'ils se tuent entre eux pour une montagne d'or magiquement créée, retrouver le monolithe, comprendre ce que traficote l'évêque et retrouver Ceïl'an. Et s'enfuir mais bon pour ça, on compte sur l'insurrection des habitants de l'île pour disparaître pendant le grabuge.
L'attente se fait longue dans le tunnel. Chacun y va de sa petite méthode pour canaliser son stress et ses pulsions. Méditation respiratoire, prière, bavardage incessant. Les couards se dévoilent petit à petit, mais il est trop tard.
Les trois coups de lumière retentissent au fond du tunnel, la course a débuté et c'est la nôtre qui démarre. La trappe au dessus de nous s'ouvre, et nous entrons dans la réserve. Rapidement, nous mettons en place notre plan et Hudril attire l'attention de gardes orcs qui tombent dans le panneau. Ils se ruent à la rencontre des autres pour s'accaparer le magot, une bonne chose.
La trame du plan suit son cours. Nouvel objectif, l'armurerie dans laquelle nous faisons une rencontre assez violente. Des chevaliers du jugements qui ne jurent que par le "Vrai Dieu" s'en prennent à Hudril et il n'en réchappe que de peu. Nous les éliminons, et respectons notre part du marché avec les Nawal. Ils nous abandonnent, à notre intrusion et à nos questions sur ce que nous venons d'entendre quelques minutes auparavant. Que-se passe-t-il au sein du culte ?
Nous continuons, jusqu'à pénétrer dans une chapelle. Là, un nouvel obstacle de poids se dresse contre nous. La sœur justicarite en personne qui prie, et avant même de pouvoir tenter de l'effacer de ce monde avec toute la puissance de Nocturno, je me retrouve loin d'ici, ailleurs.
Je réapparais quelques temps plus tard, Hudril semble avoir vécu la même chose. Nos compagnons ne sont plus ici, mais l'or y est toujours ce qui veut dire qu'il ne s'est pas passé plus d'une heure depuis notre disparition. Hudril retrace la piste de notre amis, tout deux s'enfuyant par notre tunnel d'accès. Nous les rattrapons, et reprenons notre chemin vers les quartiers de l'évêque.
Sur le chemin, ils nous expliquent que la sœur n'est pas au courant de ce Vrai Dieu et des dissensions qui troublent l'intérieur de l'Ordre. Elle va en parler avec ses supérieurs, avant de prendre une décision sur notre cas mais pour l'instant, nous semblons libres.
Nous récupérons la clé, abattons quelques gardes et glissons jusqu'au sous sol. Là, une immense salle éclairée de plusieurs torches éternelles, posé ici et là à intervalle régulier. Et au centre de cette pièce, le monolithe. Et deux portes. |
| | |
Admin
Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:02 | |
Au cœur de la forteresse, au fin fond de la cave, le monolithe.
L'objet titanesque, plus de 5m de haut, transpire le mal. Le choc de cette vision nous touche aux tréfonds de notre âme, nous mettant mal à l'aise.
Dans la pièce où réside le monolithe, 3 portes. Une par laquelle nous sommes entrés, deux autres très anciennes, Elorin pense qu'elle date de l'empire Protéin.
J'ouvre celle du fond, pas de piège sur celle-ci... mais un autre juste après dans lequel je suis tombée... Ça commence bien...
Nous progressons dans le dédale de portes, magiques pour certaines.
Nous découvrons donc une bibliothèque, une pièce où ils se livraient à d'atroces expériences...
Ceïl'an, les salauds, ils l'ont massacrée, son corps mutilé était sur l'une des tables...
...
Nous sommes arrivé trop tard...
...
Nous découvrîmes un laboratoire alchimique, où là aussi l'horreur était au rendez-vous... Un coffre rempli d'atrocité, et un chaudron contenant le sang de tous ces malheureux...
Dans les profondeurs de la forteresse, nous découvrîmes un temple à la gloire du dieu impie. Un malheureux était crucifié au dessus de l'hôtel, écorché et la tête manquante... L'horreur règne dans ce lieu, même nos enveloppes charnelles souffraient d'y être présentes...
Mais nous avons tout de même pu trouver les cellules. Seuls 7 Nawals et deux humains du culte étaient encore vivants, dans un état de fatigue fort avancé.
L'homme connaissait nos noms. Pour lui nous ne sommes que les chiens de l'Archonte...
Mais nous avons réussi un tant soit peu à nous expliquer.
Frère Silk et sa compagne Koda, qui aurait fait vœux de silence, décident d'accompagner les Nawal survivants et de les protéger. Nous décidons de les accompagner à la porte donnant au sous-sol et de refermer derrière eux.
Une fois de retour dans cet enfer souterrain, nous parvenons à ouvrir la pièce secrète que j'avais repérée. À l'intérieure, un harnois et une petite fortune.
Après tout ça nous décidons d'aller ouvrir la porte qu'ils ont excavée.
L'ouverture a été longue, mais pas impossible.
De l'autre côté, un portail, mais aussi deux chevaliers du jugement et un enfermé...
Le combat a été rude, notre paladin est tombé dès les premiers coups.
Mais Hyëlthia frappa avec Nocturno. Celle-ci apparu, je pense, tout du moins une forme fantomatique terrassa l'enfermé. Les deux chevaliers ont suivi.
Pour l'un d'eux, sa fin a été atroce... Elorin l'ayant transformé en rat, je le mis dans un coffre. À la fin du sort, il mourut prisonnier dans cette boite trop petite pour lui... Horrible, mais il le méritait, ce en quoi il croit est pire que l'écorcheuse.
Près du portail, il y avait trois orbes. trois orbes permettant d'ouvrir le portail.
Nous en mettons une, Hudril la retire pour voir ce qui se passe. Du coup une de moins...
Et c'est une deuxième que nous dûmes mettre pour ré-ouvrir ce portail...
Nous traversons le passage.
...
Le réveille est étrange. Je me retrouve dans un cercueil mis contre le mur.
Dans la pièce, un squelette portant une armure, un autre habillé de robes certainement magnifiques il fut un temps, une couronne coiffe sa tête, et un ogre décharné et immense.
Ces trois mort-vivants me regardent avec leurs yeux ne promettant que d'abjectes supplices.
Choquée, je reste pétrifiée. Mes compagnons ne sont pas encore arrivés...
... C'est après quelque secondes, ou minutes, que j'appelle l'un d'entre eux. Et c'est le chevalier squelettique en armure qui répond.
Apparemment les mort-vivants ne sont autre que nous...
Au moins j'ai gardé une certaine grâce, je ne suis pas décharnée comme eux. Maintenant je suis une vampire...
Est-ce ainsi après la mort ?
Vous reverrais-je Céïl'an et toi ? |
| | |
| | | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |