Ch3: D'ombres et de lumières

30/08/2024

Nous avons put quitter cette île maudite.

Et c'est sur un navire Brisuréen que nous naviguons.

Enfin un peu de calme, de quiétude...

... Bon... En fait non, rien n'est bien ici.

Dans la matinée, nous avions vu la flotte de la pirate elfe du coin. Loin. Dans une autre direction...

Et qui est monté sur notre bateau ?

Un de ses équipages pirates.

Ils sont venus faire une "inspection". Comme des officiers douaniers...

Heureusement, Sceli nous a prévenu. Du coup tout est dissimulé, et nous nous sommes un peu déguisé.

Hudril en vieux loup de mer, guerrier à ces heures, Hyëlthia et moi en "travailleuses"... Et Elorin en... Elorin, dans un coin...

Un type avec une vilaine figure est descendu regarder la cale où nous étions.

Tout c'est plutôt bien passé, il repart sans nous arrêter.

...Enfin, c'est ce qu'il nous fait croire. On l'entend dire qu'il y a un "glandu" en bas...

Moins drôle...

En jetant un petit coup d’œil je vois, une dizaine d'hommes en armes sur le pont, leur bâtiment accosté au notre. J'entends même le semi-orc dire que Karsinistra est prévenue, et qu'elle arrive.

Ils l'attendent...

...

Notre plan ?

L'attaque de front !!! Mais après un petit dodo...

Ce n'était pas une si mauvaise idée, seul un membre d'équipage n'a pas survécu.

Bien évidemment, une fois fait, nous ne trainons pas.

Ce n'est pas parce que Karsinistra n'est pas là qu'elle n'arrive pas.

D'ailleurs, à l'horizon nous distinguons une flotte de gros navires. Ils avancent vite, très vite...

À la nuit tombée, fin. Surtout si rien ne change...

Elorin continua de lire les documents que nous avions récupéré. Il en sort que seuls Nostromo et l'Archonte ne sont au courant du plan final. Et ils seraient dans l'autre forteresse cachée, qui serait même plus vieille que Pangée.

Elle se trouverait entre les plans. Accès inconnu.

Ce sont peut-être eux aussi des rêveurs, et ils arriveraient à transmigrer dans ce monde miroir sans aide ?

On en saura peut-être un petit peu plus !

3 gondolphières attaquent le bâtiment qui nous harponne.

Une échelle nous est lancée.

NOUS SOMMES SAUVÉS !!!

Pour l'instant.

30/08/2024

Heïmfer soit loué ! Nos gondolfières sont arrivées pile à temps pour nous sauver la peau, désolé pour ton bateau Galfrin.

A peine à bord avec les livres récoltés à Coryaline Qorn, on peut serrer dans nos bras nos amis et mettre les voiles. Mais pas de temps à perdre, on a emmené tous ceux qui savaient lire un livre pour trouver des informations.

Et ça on en a trouvé, bordel de couilles mouillées :

Déjà un grand test de l'apothéose doit avoir lieu en Terra Ingnita, un volcan dans les terres sacrées des guerrières Kaisais mais aussi un lieu de culte pour les justicarites. Le responsable sur site serait le frère instructeur Ker-Karrasus, une sacrée réputation de guerrier et stratège mais qui a jamais gravis les rangs. Pas étonnant l'ordre a l'air de l'avoir mit sur la liste des gêneurs.

Pour la vraie apothéose, c'est à Antheone que ça devrait avoi lieu, organisé par Nostromo d'ici une vingtaine de jours, pendant que Massaria, gardé dans le noir niveau informations devait se faire sauter avec toutes la forteresse, mais ce lâche s'est enfui à la dernière seconde. C'est pour ça que tous les croyants y vont en ce moment, sous le prétexte du millénaire de la foi qui n'est en fait que des foutaises, ça fait même pas 1000 ans !

Ce qu'on pense, c'est que l'archonte compte sacrifier tous les croyants pour ouvrir un passage magique vers Oblivion, comme le font les orcs avec les âmes des elfes.

Par contre pour faire quoi ? Aucune putain d'idée, mais ça a à voir avec Azéliark. C'est l'archonte qui avait confié les tablettes de Nergal à un serviteur pour qu'il les remettent à l'écorcheuse et que la gangève se répande. Derrière, l'ordre l'a bien laissé se propager avant d'arriver en sauveurs et ramasser le plein de fidèles.

Tous ces pauvres gars, ils savent pas qu'on se joue d'eux... Au final comme moi à l'époque en fait, on était que des pions.

Mais là on a un plan, se séparer pour semer la gondolfière justicarite qui nous colle au cul, Uzco part avec Rhéa tenter de rallier Fadmir, Uclix est chargé de livré les livres des preuves à Ceil'an, et nous on part direction Terra Ignita avec Ockine qui connait le coin.

Reste à espérer qu'on ai encore le temps et assez d'alliés pour arrêter ce massacre. Au moins cette nuit j'essayerai de rallier Guliash et les orcs à notre cause, mais avant, ça fait vraiment longtemps que j'ai pas eu un peu de temps avec Adriel...

30/08/2024

Après quelques adieux et le partage efficient du butin que nous avions, chaque gondolfière prend le cap vers sa destination. Dans notre réflexion concernant les prochains événement qui risquent de devenir encore plus sanglant que les précédents, nous engageons Sceli pour un mois avec un paiement disons à la force des bras. C'est une bonne idée, c'est une guerrière redoutable et nous en aurons besoin.

La première partie du plan actuellement, c'est celui de repeindre à la fois nos visages et le ballon de la gondolfière afin de se faire passer pour des justicarites. Ca parait couillu, mais ça peut le faire et si ça peut nous éviter au moins d'être bombardé à vue, c'est ça de gagner.

La seconde étape, c'est d'entrer en contact avec les guerrières Kasaï pour les avertir que leurs terres sont potentiellement à deux doigts d'être détruites par des Justicarites. La dernière étape étant de s'assurer du fanatisme de Ker Karrassus. Si il a été rangé au placard, c'est peut-être parce qu'il posait trop de questions. Et on adore les gens qui posent trop de questions auprès de nos ennemis.

Arrive la fin de soirée. Duliash va recontacter Hudril cette nuit et, de son côté Laetheïn'an ira hanter les rêves de Ceïl'an. Nous faisons un point sur les choses à rappeler, et à demander. Nous n'avons pas l'occasion de communiquer comme nous le souhaiterions alors autant le faire bien quand on peut.

Le retour de Ceïl'an est assez simple. Elle va tenter de contacter Eliot Shadowspear, le vieil ami et directeur de Elorin avec quelque chose que eux seuls sont en capacité de connaître, quelque chose qui lui permettrait de le mettre assez en confiance pour tenter de nous recontacter. De plus, elle nous indique que nous devons amener les documents directement à Banrior, capitale des elfes. Nous la renseignons sur la possibilité qu'un manteau gris soit compromis, elle va faire en sorte qu'il n'ai accès à aucune information importante.

Une conversation brève mais bien obligatoire, dont certains informations devront être répétées à Uclix dès lors que nous pourrons.

D'ailleurs, en parlant de conversation obligatoire, qui a vu mes bottes ?

30/08/2024

Nos rêves ont été révélateurs.

Le mien me permis de prévenir Ceïl'an et d'arranger un lieu de rencontre. Rien de moins grand que Banrior...

Celui d'Hudril nous appris que le groupe d'orcs arrivant à Anthéone est en grande partie composé d'orcs blêmes, directement venus d'Oblivion.

Duliash nous appris aussi comment ils peuvent transmigrer. Des portails ouverts grâce au sacrifice de 10 âmes d'elfes, des manteaux gris. Ce passage reste ouvert quelque minutes, des allers-retours sont possibles, et la destination est bien sûr Oblivion. Cette destination est possible car des âmes sont sacrifiées et détruites, et les âmes sont comme des rêves... Et comme Oblivion est le monde des rêves, divin certes, mais des rêves quand même. Elle a même rajouté que le "sacrifice" des elfes fonctionne, alors que celui d'orcs échouerait. Ils n'ont pas d'âme... leur croyance, du coup ça marche vraiment pas... Je ne sais pas si cela me réjouit de savoir que mon peuple au moins a une âme...

Elle nous appris aussi que si le baron Blême mourrait, alors ce serait la débandade dans leur troupe. Il faut que l'on reprenne le masque noir, et pourquoi pas lui fournir. Ce masque lui offrirait légalement le droit de l'affronter. Mais elle ne veut pas.

Sinon elle ne fera rien pour nous, son peuple est trop engagé, et les justicarites plus nombreux. Ce serait un massacre. Mais elle essaira de ne pas intervenir dans le conflit. C'est déjà ça...

Au fait Zanob ne serait pas sur Pangée ? Il faudra que l'on essaie de le contacter. Il pourra peut-être répondre à certaines de nos questions.

Ockine nous renseigna aussi sur les guerrières Kassaï.

Déjà qu'elles tolèrent les justicarites, que les sacrifices humains ne les dérangent pas plus que ça, et que même certaines seraient cannibales... Chouette...

À sinon, il y a aussi des hommes Kassaï, mais... disons qu'ils sont considérés comme inférieurs. Je crois que c'est le seul trucs bien avec cette ethnie...

Aussi il ne faut pas oublier que partout sur Pangée, le passage des pèlerins est permis, même assuré, les cultes y veillent.

Nous primes aussi le temps de mettre les couleurs de Justicar à notre gondolphière.

Au bout de trois jours, une montagne solitaire au milieu du désert. De la fumée sort de son sommet.

Plus nous approchons, plus nous constatons qu'elle est immense, presque 3 lieux de haut (1 lieu = 4.8km).

Sur son flanc, une porte de 30 à 50 mètre, petite en comparaison au volcan.

Nos déguisements sont prêts, et nos rôle aussi.

Hyëlthia, Hudril et Elorin sont de simple soldat de l'ordre, Anty, Holrich et Jori.

Et moi... Sœur Espéria, sœur d'Obarham, merci à Hudril d'avoir gardé son ancien symbole.
Cette farce nous permis facilement de passer les portes, certainement grâce à l'évocation du seigneur Massaria.

Un bel homme nous accueilli, Ser Phebus d'Archante. Beau mais pas intéressant. C'est pourtant lui qui dirige, un chevalier du jugement nouvellement arrivé, un an à peine. Mais il est surtout prétentieux, dragueur et irritant, comme tous les jeunes de bonnes familles.

Il nous apprend que Nostromo, et l'Arcompte, sont allés au cour du volcan, et qu'ils seraient parti il y a 2 semaines. Une gondolphière faite de métal les aurait récupéré au centre de cette fournaise...

Nous lui demandâmes où nous pourrions trouver Ker-Karasus. Celui-ci était quelques étages plus hauts. Avec une femme... elle aussi sœur d'Obarham...

Là c'est la merde. Je sens que mon rôle n'était pas si bien choisi que ça en fait...

Ker-Karasus est un ancien soldat, un vétéran. Et son comportement s'en ressent... C'est avec les hommes qu'il part discuté, "POUR DISCUTER ENTRE HOMMES" comme il me l'a bien fait comprendre...

Ils leur apprit que 20 des leurs avaient accompagné les deux hauts prélats, qu'une centaine de guerrière Kassaï était aussi dans les entrailles du volcan. Leurs hommes ont certainement suivis L'Arconte et Nostromo, et que les guerrière doivent toujours y être.

Qu'un gros flash, comme un orage, s'est produit lors de cette cérémonie. Sœur Maëlinne aurait même perdu la vue quelque instant.

Ils ont reçu l'ordre d'interdire l'accès à quiconque, eux y compris.

Et 5 gardes ne seraient pas revenu de leur patrouille.

Aussi qu'il ne sont que 4 dans ce lieu de pèlerinage, le frère instructeur, le blanc bec, la pretresse et une guerrière Kasaï.

Mais ça je ne le sait pas encore...

Pendant que eux boivent des bières, moi je me retrouve face à la vrai prêtresse...

Comment je vais me sortir de ce traquenard...

C'est une prêtresse du dieu des secrets, merde.

Et il se pourrait que je soit découverte... Merde et re-merde...

30/08/2024

On était dans le bastion justicarite du volcan depuis même pas une heure et déjà notre plan s’effilochait. Bon moi ça va, j’avais réussi à mettre le vieux grognard de notre côté tout en descendant quelques bières, mais Laethein’an…
Quand je suis redescendu avec les deux autres, elle était partie se confesser auprès de sœur Maëlinne, et au collier que cette dernière portait avec MON putain de médaillon, elle avait craché le morceau et pas qu’un peu.

Bah qu’importe, vous m’avez écouté jusque-là, vous savez que c’est pas la première fois que je rattrape ses conneries. Cette fois-ci j’ai surtout récupéré le médaillon et eu un avant-goût de la sœur au sein du confessionnal.

Au moins elle a assuré avec l’autre con de Phebus qui nous a accordé le passage jusqu’au volcan. Première fois que j’en visitais un et c’est aussi accueillant qu’on s’y attend. On est parti avec sœur Maëlinne, Ker Karasus et sœur N’hassaï à dos de lézards géants. Dans le cratère, entre les coulées de lave qui vous explosent au visage, les autres lézards qui se bouffent entre eux, et les espèces d’oiseaux de feu dans le ciel, ça ne donnait pas envie de s’arrêter.

C’est qu’en milieu d’après midi qu’on est arrivé au centre, un énorme promontoire rocheux entourés d’imposantes statues constituées d’une espèce de métal noir inconnu. Beaucoup trop vieilles et déformées pour qu’on puisse reconnaitre quoi que ce soit de connu, mais d’après Elorin ça pourrait être des œuvres des prométhéens.

Par contre personne au centre de l’arène, là où aurait dû se trouver le camps justicarite, juste un avant-bras humain tenant un étendard, arraché à son propriétaire et couvert de traces de dents humaines.

Maintenant reste à savoir ce qu’il s’était passé, alors après avoir attrapé Laethein’an par le col qui commençait déjà à vouloir rentrer, on commence à se diriger vers les tunnels qui mènent au camps des guerrières kassais.

30/08/2024

Nous décidons de nous séparer. Les chevaliers de l’aube d’un côté, les Justicarites de l’autre.

Nous avançons doucement mais sûrement, observant les différentes pistes qui s’offrent à nous. Avec notre guide qui se trouve dans l’autre groupe, nous nous fions désormais à notre elfe.

Au détour d’un temps de marche qui parait sans fin, nous tombons sur une nouvelle scène abjecte. Une barricade de fortune qui a été levé mais qui n’est plus défendu. Rien n’y fait, impossible de recoller les morceaux des individus et impossible de trouver la moindre chose utile dans les alentours, même en se salissant les mains.

C’est Hudril qui nous sort de la mélasse, en découvrant un journal sur lequel sont apposés les derniers mots d’un condamné. Il a vu et vécu la répétition de l’Apothéose et il nous en donne des détails cruciaux.

Au fond de ce volcan, loin de toute civilisation et au fur et à mesure des bains de sangs que nous rencontrons, une information persiste. Les guerrières Soongs ont été sacrifiées et elles ont commencés à s’en prendre au public, aux spectateurs. Aux malheureux.

C’est en redoublant de vigilance que nous continuons notre avancée tumultueuse dans les tunnels, en direction de leur village. Il ne nous suffira que d’un mauvais chemin à emprunter pour rencontrer des guerrières Soongs, ou du moins ce qu’il en reste. Ni une ni deux, et sans réellement s’arrêter sur les hurlements de douleurs que nous entendons au loin, la course poursuite débute.

La horde déferle sur nous, se réveillant au fur et à mesure de nos passages dans les boyaux. Très vite, reculer n’est plus une option et c’est Hudril qui s’occupe de gérer nos arrières. A l’avant, nous nous taillons un chemin à coup de lame avec Lae tandis que Elorin, lui, essaie simplement de ne pas nous ralentir.

Nous voilà de nouveau à combattre pour nos vies, et à tenter d’avancer. Ce n’est que grâce aux sens surdéveloppées de Lae que nous retrouvons les autres, enfermés dans une bulle magique qui semble ne pouvoir être traversé par les hordes. Nous les rejoignons et finalement, la décision est prise d’avancer jusqu’à une bâtisse non loin qui saurait nous protéger un temps et nous laisser quelques instants de répit.

La bâtisse en question n’est rien d’autre qu’un temple du village. Il est vide, et en barricadant la porte, nous sommes sains et saufs pour l’heure. La pièce tient en son centre un portail d’Ether, les mêmes que nous avons utilisés pour aller en Oblivion les dernières fois.

Le choix entre un voyage en Oblivion et affronter la horde est rapidement fait et nous voilà à la recherche de coralithe. Dans les écrits que nous avons retrouvés, que nous faisons d’ailleurs lire aux Justicarite, il existerait une cache de coralithe dans le village et on explique qu’il faudrait en récupérer pour pouvoir alimenter le portail et quitter ces lieux.

C’est peut-être à ce moment que les doutes qui pouvaient courir sur nos fausses identités ont explosés. J’vous passe les détails, mais on révèle nos vraies identités ainsi que nos réelles intentions concernant notre visite en ces lieux.

Ca tire la gueule, ça lance quelques regards interrogateurs et me voilà à prendre la parole avec l’accord de mes compères pour leur expliquer tout. Tout ? Bah tout ce qui se trame en Pangée depuis quelques mois, ainsi que les grands événements récents telle que la gangrève.

Ils ont vraiment aucun contact avec le monde.

Finalement, nous décidons de jouer carte sur table et d’annoncer la révélation tragique qui frappe chacun des Justicarites d’une manière différente. Mutique, stoïque. Violence concentrée, haussement d’épaule et finalement besoin d’un remontant affectif, liquide ou physique.

Tout y va pour faire passer la nouvelle selon laquelle Justicarite n’est plus et qu’Azeliark a pris sa place. C’est plus difficile pour certaines que pour certains, mais au moins, ils savent désormais ce que nous essayons.

Et ça commence par établir un plan pour aller chercher cette foutue coralithe.

Contenu sponsorisé