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Messages : 161 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 15:11 | |
Hudril se rappelle peu de choses de ses premières années de sa vie, ou du moins de sa première vie. Alors qu’il n’était qu’un enfant, un voyage en bateau avec ses parents à travers la Brisure, une terrible tempête eu raison du navire. Sûrement l’un des seuls rescapés du naufrage, il échoua sur une plage, plus mort que vif, avec pour seuls biens les vêtements qu’il portait sur son dos et un médaillon de famille qu’il portait au cou. A partir de là sa seconde vie commença. Très vite il se rendit compte que le monde dans lequel il vivait était hostile et qu’aucune aide ne serait accordée à un orphelin des îles. Afin de survivre en ce monde il devait abandonner son enfance et ce que ses parents lui avaient appris. Mendier, voler, courir et se cacher loin des personnes spoliées, de la garde et des esclavagistes. Les erreurs n’étaient plus permises car les conséquences auraient été terrible. Malheureusement Hudril était jeune et faible, bien trop faible pour survivre à la rigueur des villes de la Brisure, et son salut fut la rencontre avec la bande de PIETREZ: un groupe d’enfants des rues, travaillant ensemble pour survivre. Être dans la bande était aussi dur sinon plus qu’être seul, Pietrez et les autres enfants plus agés hurlaient leurs ordres aux plus jeunes et les rouaient de coups si ils n’accomplissaient pas leurs missions du jour, mais au moins Hudril était protégé des adultes et avait un endroit où dormir le soir à l’abris ainsi que des repas, la plupart du temps. Dans la bande il se lia d’amitié avec plusieurs autres enfants, notamment CHELANNE, une gamine à peu plus jeune que lui mais déjà très agile avec les bourses et ayant maitrisé l’art d’attendrir les voyageurs avec ses grands yeux verts, juste le temps qu’un autre enfant les assome et leur dérobe toutes leurs possessions. Il y avait aussi MURPHAN, un garçon d’à peu près le même âge qu’Hudril, il était le rigolo du groupe, toujours une blague bien placée, ou un coup de baton dans les tibias. Ils s’arrangeaient pour faire leurs missions tous les trois autant que possible et dormaient ensemble le soir, profitant du peu de calme que trois orphelins peuvent avoir dans la brisure. Les années passèrent et ils devinrent des adolescents. Plusieurs enfants du groupes n’eurent pas cette chance cependant, cette ligne de vie n’était pas sans risque et nombreux furent ceux capturés par la garde, tués dans une ruelle sombre par ceux qu’ils avaient prit pour une cible facile ou des maladies des îles. Pietrez était devenu un adulte amer, violent et tyrannique, ses lieutenants capturaient des enfants isolés pour les faire rejoindre son gang et accroitre son pouvoir et le peu de richesse qu’un gang de rue peut avoir. Les missions devenaient plus dangereuses, plus hardues. Pour les trois compagnons, c’était une évidence qu’il ne restait que quelques mois avant qu’un accident n’arrive et qu’ils finissent au fond du port ou pire. Une nuit après une éprouvante bagarre contre l’escorte d’un marchand, ils prirent leur décision. Chelanne se déguisa en homme et ils rejoinrent l’équipage d’un petit pirate qui venait de perdre plusieurs membres lors d’un abordage. Devenu pirate, Hudril apprit le métier de marin, mais aussi le maniement des armes. Si la plupart des missions se terminaient sans effusion de sang, les navires préférant se rendre plutôt que de se voir décimer par une bande armée, les combats étaient quand même légion et seul un bon combattant pouvait espérer vivre assez longtemps pour profiter des rapiats. Devenu second du capitaine, la chance sourit à Hudril lorsque celui-ci fut mortellement blessé lors d’un abordage. Hudril prit sa place et dirigeait maintenant son propre navire, ayant sous ses ordres une trentaine de marins. Ce fut à cette époque qu’il fit une étrange rencontre. En vadrouille dans les bars mal famés de Port-auBris, il s’arrêta pour observer quelques combats clandestins dans la cave d’un des pire bars du port. Là, une combattante aux cheveux de feu et aux habits bien étranges étalait des brutes de deux fois sa carrure. Profitant de la fin des combats, il se glissa à ses côtés dans l’espoir de la ramener à son navire pour la nuit. Mais la discussion prit rapidement un autre chemin lorsqu’elle lui annonça être à la recherche d’une traversée sûre pour le royaume du fleuve. Hudril cherchant à ce moment là un peu plus de bras pour une série d’attaques en ville avant de reprendre la mer, lui proposa de rejoindre sa bande en échange du voyage plus tard dans l’année. HUDRIL - BRISELAME Ce fut lors d’une attaque d’un entrepôt repéré auparavant que cette rencontre avec la femme aux cheveux rouges se révéla providentielle. Alors que la garnison ne devait être que de 3-4 gardes mal entrainé, la mission se révéla être un piège lorsqu’une quinzaine de renfort surgirent et bloquèrent la sortie. En sous nombre et prit au dépourvu le combat tourna très rapidement en faveur des gardes et plusieurs membres de l’équipage furent blessés ou tués lors du combat. Hudril entouré par 3 gardes, à terre et son arme à ses pieds vit sa fin arrivée, mais son salut vint sous une tornade rouge qui rapidement laissa les gardes dans leur propre sang avant de trainer Hudril hors du batiment. Après plusieurs jours cachés à se faire panser ses blessures, Hudril trouva un navire digne de confiance et paya le voyage de cette femme. Cependant la malchance continua pour Hudril. Quelques semaines à peine après cet incident, son navire fut prit en chasse par deux autres vaisseaux employés par un riche marchand. L’abordage fut d’une violence innouie et il n’eut d’autre choix que de se jeter à la mer, grièvement blessé et de se laisser flotter jusqu’à la côte. CHELANNE parvint à s’échapper avec lui, ainsi que quelques autres membres, mais il ne vit aucune trace de MURPHAN, ni parmi les rescapés ni parmi les corps échoués sur la grève. Délirant et aux portes de la mort, Hudril ne se souvint pas des semaines qui suivirent. Lorsqu’il se réveilla il se trouvait dans une crypte de pierre, les sons étouffé de la ville parvenait par un lointain soupirail et l’air était frais. Aucune trace des membres de son équipage ou de CHELANNE. Alors qu’il reprenait connaissance, un homme vétu d’une toge noire et d’un écusson en argent brodé representant une seiche se présenta à lui. Il venait d’être sauvé par l’Ordre de la Seiche. Un culte d’Obaram local, mélangeant la religion Justicarite et les traditions ancestrales de la Brisure. Selon les lois du culte, la vie d’Hudril leur appartenait maintenant, jusqu’à ce qu’il ai payé sa dette. Il fut introduit auprès des supérieurs, TORNLIZ qui dirigeait le culte local et un demi ogre du nom de TANUL-PIEDDE-FER chargé de son éducation. Il apprit que plusieurs anciens membres de son équipage avait aussi rejoint le culte, certains de leur plein gré, y voyant une alternative à la vie de piraterie, mais que CHELANNE s’était enfuie avant qu’ils ne ramassent les survivants du massacre. Depuis deux ans maintenant Hudril est membre assermenté du culte de la seiche. De par sa carrure imposante et son expérience, il est envoyé remplir diverses missions de «pacifications» comme l’aime l’appeler TORNLIZ. Elles consistent majoritairement à amasser des richesses pour le culte et à faire taire les opposants politiques, le culte ayant des desseins bien plus grands que ce que Hudril peut apprendre à son niveau. Le secret est maitre mot et il n’a rarement plus d’informations que celles nécessaires à ses missions, que ce soit en mer ou sur terre. Son quotidien est partagé entre l’apprentissage de la vie de paladin d’Obaram, apprenant la magie sacrée, les rituels et la lecture des textes, l’entrainement aux armes de guerre, principalement le fléau pour lequel il a une affinité particulière, et les vols d’entrepots, attaques de navires, enlèvement de personnes et sabotages. La vie est toujours aussi dure même si son grade de paladin lui donne accès à certains avantages maintenant, comme de pouvoir sortir librement et visiter son amie CHELANNE. Mais celà a aussi attiré l’attention de PIETREZ, devenu chef des gardes de Port-au-bris et qui n’a pas oublié la désertion d’Hudril.
Danbin Pieds-mouillés: un halfelin assez âgé, estropié, ancien matelos lorsqu'il était plus jeune, il tenait une espèce de boutique un peu de bric à brac, rempli de foutoir qu'hudril était trop jeune pour se rendre compte que certaines choses étaient vaguement liées à la magie, mais la plupart étaient juste des objets cassés, cabossés qu'il réparait et revendait. Il avait attrapé Hudril gamin alors qu'il essayait de voler quelque chose et l'avait fait ranger et nettoyer en punition, avant de lui offrir un repas en échange. Et de temps à autre il faisait rentrer Hudril pour qu'il travaille un petit peu pour un repas, des fois en discutant, même si il était d'un caractère assez bougon, mais il était honnête et avec une certaine forme de bienveillance, non sans coups de pieds au cul ou d'ustensiles volants en cas de bêtises. Il permettait aussi à Hudril de venir se mettre à l'abris en cas de gros grain une fois de temps en temps. Il lui a quand même appris comment réparer des filets de pêches, entretenir ses outils, des bases de bricolages et une vague tentative de le rendre plus poli.
Lilouen Pieds-mouillés: sa fille
Saany: Grand amour d'Hudril. Quand il était adolescent il y avait une jeune fille à peu près de son âge, qui travaillait près des docks. Une jolie rousse avec des tâches de rousseurs plein le visage. Son père la faisait vendre à manger aux matelos/pirates. Vu le milieu et le travail qu'elle faisait, elle savait très bien dissimuler et manier le couteau, mais autrement affichait toujours un grand sourire et Hudril s'en était amouraché. Même si il l'avait déjà vu sortir son couteau lorsque des marins étaient un peu trop agressifs avec elle, il ne s'était pas attendu à un jour se retrouver lui aussi du mauvais côté de la lame lorsqu'il était enfin allé lui parler. Après des explications bafouillées, une fuite la queue entre les jambes et plus tard d'autres discussions, ils finirent par trainer ensemble, un peu en cachette car le père de la rousse était plutôt une brute et qu'elle devait travailler puis rentrer à la maison immédiatement et avec assez d'argent. C'était l'époque où Hudril avait déjà rejoint l'équipage d'un pirate avec Murphan et Chelanne, donc ils profitaient des escales à ports aux bris pour passer autant de temps que possible, et subissaient les moqueries de ses ami.es à chaque fois qu'ils le surprenaient ou le voyait perdu dans ses pensées en mer.
Kär' simystä: La capitaine elfe d'un navire pirate. Elle n'avait absolument aucune pitié, aucune once d'humanité. Elle tuait ou torturait juste pour le simple plaisir, que ce soit en mer ou en ville. Juste parce que la tête de quelqu'un ne lui revenait pas, que cette personne était trop jolie, avait osé regarder en sa direction ou juste par ennui. Son équipage n'était pas spécialement le plus imposant, les volontaires pour le rejoindre étaient peu nombreux et la plupart n'arrivaient même pas à finir de formuler leur intention de la rejoindre. Même ceux faisant parti de son équipage n'échappait pas toujours à sa perversité. En plus de s'attaquer aux navires marchands, faire des raids le long des cotes sur des villages de pécheurs, elle se faisait aussi une spécialité de massacrer d'autres équipages pirates. Même si le meurtre était plutôt chose commune dans l'univers d'Hudril, le sadisme avec lequel elle torturait et mettait à mort, souvent en public ses proies, a réellement marqué la brisure. Son navire était l'un des deux ayant attaqué le navire qu'Hudril dirigeait, massacrant son équipage.
Ilo: C'était une belle brune, très plantureuse, Hudril était à peine un homme mais avait déjà eu des aventures avant elle. Il l'avait rencontré dans la rue et avait dû surpasser Murphan en verbe pour arriver à avoir un premier rendez vous. Ils ont eu une liaison qui a duré quelques mois, mais lorsqu'elle est tombée enceinte et l'a annoncé à Hudril, il a préféré fuir en mer, n'assumant pas ses actes. Il a tenté de l'esquiver lors des prochaines escales à terre, mais elle a fini par le confronter, lui expliquant qu'elle ne l'avait pas gardé. Elle n'avait aucune haine envers Hudril, elle s'était rendu compte qu'il n'était pas la bonne personne avec qui avoir une relation et encore moins un enfant, et élever un enfant seul dans la brisure n'était juste pas possible pour elle, ni pour beaucoup. Alors qu'Hudril s'était attendu à de la rage, des insultes, des pleurs, peut être même des supplications de revenir ou même qu'elle ait embaucher des brutes pour lui faire la peau, la voir presque calme l'a beaucoup plus meurtri. Si déjà les jours en mer, il pensait sans arrêt à son enfant à naitre, et ses regrets d'avoir fuit, après cette discussion en plus de la honte de n'avoir pas protégé cette femme pour qui il avait des sentiments, et la disparition de son enfant qui aurait pu naitre, c'est l'idée qu'il aurait pu être père, changer complètement de vie, être un homme digne de ce nom qui hante Hudril. Il avait poussé une femme belle, honnête et qui l'aimait vraiment à commettre une atrocité à cause de sa lâcheté, et c'est toute une part de la vie qu'il avait l'impression de se voir fermé à lui définitivement. Lorsqu'il le pouvait, il laissait toujours un peu d'argent sous le pas de la porte de sa maison, en espérant ne jamais être vu par elle, ni par qui que ce soit d'autre.
Tornliz m'avait donné une nouvelle mission. Apparemment un groupe attaquait les comptoirs justicarites dans la brisure mais surtout soudoyaient quelques sommités en place pour que le commerce s'arrête. Pour l'instant cela n'était pas allé jusqu'à directement aborder leurs navires lourdement gardés, ni même s'en prendre à des groupes entiers de paladins, mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne trouvent la hardiesse pour frapper plus fort. Et il était hors de question qu'une bande d'empaffés se mettent au travers du culte. Ca a prit un peu de temps mine de rien, écumer les fonds de bars, les coins les plus pourries de port aux bris et quelques îles environnantes, faire surveiller les dépôts justicarite, secouer les bonnes personnes, souvent avec un couteau à côté de leurs parties molles, et enfin mettre en place mon piège. Sur les 5 abrutis qui m'ont attaqué pensant que je faisais parti de la compagnie marchande, seuls 2 pouvaient encore parler après que mes gars et moi nous soyons tombé sur eux. Pas pour très longtemps mais assez pour me donner le nom de leur employeur. Une petite frappe mais qui était connectée à Pietrez, bien sûr... En tout cas assez pour que la garde ferme les yeux sur des justicarites se faisant attaquer. L'interrogatoire a été rapide, sa fin un peu moins. Les ordres, et l'argent venaient de Phyga. Il semblerait qu'une petite excursion en mer était au programme. Tornliz me fourni les gars ainsi qu'un navire pour me rendre sur le continent. Ca nous a prit un temps fou. Apparemment s'attaquer aux Justicarites engendre une certaine paranoïa, allez savoir pourquoi... Et ici pas question d'employer la manière forte, pas quand on avait aucune idée de qui tirait les ficelles et encore moins des forces en place. Alors on s'est relayé, suivant chaque personne qui rentrait en contact avec le donneur d'ordre. Ecoutant aux portes et dans les rades, remontant doucement le fil jusqu'à son bout.Plusieurs semaines plus tard, on a fini par trouver notre proie. L'une des personnes venait de s'entretenir avec un sous fifre du conseil de Phyga, et directement rendre des comptes à celui-ci.
Impossible d'écouter aux portes cette fois ci, mais au moins on savait enfin qui tirait les ficelles. Le problème, c'est que cette fois faire disparaitre les gêneurs était hors de question, ordre de Tornliz.
On s'est alors déguisé en commerçants Justicarites avec l'escorte, et avons attendu pour un entretien face au conseil. Une belle bande d'empaffrés et de couilles molles, pas un n'aurait osé s'opposer à l'ordre de Justicar sans un vrai meneur, une meneuse pour le coup, la grande consule Rosalinda Balthus. Une mocheté comme j'en ai rarement vu, même les vieilles vendeuses de joie de port aux bris avaient plus d'attraits qu'elle. Mais pour ce qui était de tenir en laisse les pignoufs du conseil, elle savait y faire, et sans y paraitre en plus. Jamais une remarque acerbe ou un mot plus haut que les autres, mais tous avaient l'air de tout faire pour que ses voeux soient exaucés.
L'entretien était courtois, après tout on venait proposer d'établir un comptoir et d'amener des taxes, mais sous les couverts des jolies mots et promesses creuses, le message était clair: l'ordre n'était pas le bienvenue ici, alors retournez chez vous. Au moins on aura eu confirmation, tant pis.
Du coup on a fait ce qu'on savait faire de mieux, suivre les gens, voir quelles saloperies ils faisaient, combien de maitresses, d'enfants cachés ou à quels vices ils s'adonnaient. Avec des nobles pareil c'était un jeu d'enfant. On savait même pas sur quoi les faire chanter tellement il y en avait, sauf sur cette saloperie de consule. Bah, on avait même pas besoin d'elle au final. En une nuit, on a fait le tour de tous les membres du conseil, un par un, sauf pour deux qui se trouvaient très affairés dans le même lit. Même pas eu besoin de sortir les couteaux pour qu'ils se pissent tous dessus.
Ca a été rapide, efficace et on a pas touché un cheveu de ces saloperies de nobles, ni de leurs familles. Pas laissé de trace non plus de notre voyage. Tous les costumes et masques utilisés ont été détruit, on s'est assuré que personne ne puisse faire le lien entre les marchands justicarites et la bande de brigands qui ont fait chanter ces connards, quitte à ce que 2-3 vermines finissent au fond de la rade.
Si ça ne suffit, on reviendra faire une visite à Phyga, je suis sûr qu'ils seront beaucoup plus accommodants après avoir perdu quelque chose de cher.
PS: le groupe n'a pas demandé à ce que le conseil laisse les Justicarites faire ce qu'ils voulaient, ils ont menacé les activités globales du conseil en mer et dans la brisure, avec les infos qu'ils avaient sur ces activités, qui ne concernaient pas que les Justicarites.
Le but était de ne pas créer de lien direct et reconnaissable entre leurs agissements et la volonté de l'ordre. De même, ils ont attendu longtemps après le "départ" des marchands justicarites avant de passer à l'acte. Ils ont aussi éliminé plusieurs personnes dans la brisure sous les ordres du conseil, mais pas spécialement ceux qui avaient pour ordre d'attaquer les Justicarites
Ah et il y avait 2-3 personnes de l'ordre d'Obaram qui vivaient à Phyga, nous ont servi d'indics et ont eu pour mission après de surveiller le conseil et les personnes que nous avions vu faire partie de la chaine de commandement. |
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