L2 CH3: Le secret d'Anthéos

30/08/2024

Acte1: La cité interdite

Lumière tournoyante venant d'une tour. Citée dans la brume. Silhouette s'envole et vient à notre rencontre. Chevauchant un griffon. Homme tout en armure étincelante sur son dos. Seigneur Dunkhan, 33e seigneur pénitent. Refuse notre entrée dans la cité mais nous permet de le rejoindre au phare. Muraille autour de la cité est bénie. Elle retient la brume.

Phare: porte métallique piégée et enchantée en bas. En haut, groupe d'autochtones en armure de bois, gravés des symboles de justicar, visages dissimulés par des casques de bois. Nombreux morts vivants dans la cité, peu intelligents, légende qu'ils attendent de s'emparer de l'âme d'un individu d'assez de force pour les guider et détruire la muraille.
Après l'avoir rassuré sur nos intentions, accepte de nous laisser entrer à condition qu'un guerrier oungann nous suive pour détruire nos corps si nous tombons.

Peste nécrotique aurait détruit l'ancien royaume. Envoyé depuis un monde miroir.

Les ounganns, peuple natif ne sont pas autorisés à quitter la cité de brumasard

Dunkhan a un objet magique lui permettant de scruter Pangée depuis le ciel
10 gondolfières orcs + 5000 troupes pour les orcs.

Hyetlhia et moi le mettons au courant de la gangrève que nous avons contracté.

Nous nous aventurons dans la jungle par delà les murailles. La guerrière nous accompagne et nous donne de quoi nous protéger des insectes. La sève des arbres ronge les armes lorsque Laethein'an tente de grimper à l'arbre.

30/08/2024

On était en plein milieu de cette foutu jungle, le genre où même les arbres avaient l'air de vouloir notre mort. Et c'est pas dormir à 15m de haut qui aidait à m'apaiser, encore moins quand au réveil Malathor avait disparu, apparemment il avait profité de son tour de garde. Emmenant sa malle avec lui. Branle bas de combat général, heureusement Laethein'an le piste assez facilement. Un jour faudra que je comprenne comment une elfe des mers avait apprit à aussi bien suivre les traces sur terre, c'est pas les poissons qui lui ont soufflé la réponse.
On a fini par le retrouver dans un bassin d'eau magique, le truc luisait d'une lumière étincelante et Obaram m'a permit de voir que la zone toute entière était bénie. D'après notre guide Ouswi..., Euhoui...Ohehouiheur, la femme arbre là, toute la zone avait été bénie par Justicar. Dans l'eau, devant Malathor, flottait un drap blanc, dissimulant clairement un corps, celui de Valkin.

Laethein'an s'encorde pour descendre pendant que je hurle à Malathor de retrouver la raison. Argumentant, suppliant, appelant à son bon sens, je vois dans les yeux de mon frère d'arme un homme détruit. Son corps tremblait comme une feuille, la folie qu'il commettait était celle d'un père ayant tout perdu, pas celui d'un serviteur du mal. Le voyant hésiter, j'ai fini par sauter dans le puit, courant à lui pour le serrer dans mes bras. Ouais, vous me verrez ptet jamais faire ça, mais je savais ce que mon ami avait besoin à ce moment. Et finalement il revint à ses esprits et accepta de sortir à mi mot. Mais alors qu'on le remontait le corps de Valkin s'est réveillé.

Passé la surprise, on avait vraiment l'impression d'avoir Valkin en face de nous, à tel point que je fini par laissé Malathor le rejoindre malgré mes suspicions. Mais à peine celui ci avait il prit son fils dans ses bras, que ses chairs commencèrent à se déchirer et ses os vinrent nous frapper. Le combat fut âpre, encore plus que d'habitude face à cet enfant que nous chérissions tous. Mais finalement je mis fin aux souffrances de cette horreur et me retourna immédiatement vers Malathor, déversant ma rage et ma tristesse sur mon frère d'arme. Celui ci fini par remonter avec le corps défiguré de son fils, pour que notre guide l'incinère. Son âme ne trouvera au final aucun repos auprès de Thanat. J'avais dis à Malathor qu'il me devait une dette de sang maintenant, pour ses folies sa vie m'appartenait et il devait se racheter auprès de nous, apparemment ceux de l'empire ne comprennent pas ça, car à la nuit tombé il fini de s'enfuir lors du tour de garde d'Elorin, tu parles d'un garde qui ne prend pas garde... Il avait aussi perdu ses pouvoirs et enlevé les insignes de l'ordre de son armure.

L'humeur du groupe est lugubre, non seulement on avait tous l'impression d'avoir reperdu un enfant, mais nous perdions aussi un ami et un allié en ce jour funestre. Et pourtant je comprend ce qui est passé par la tête de Malathor, qu'Aliana me protège, mais ma volonté aurait peut être flanchée comme la sienne, nos places eut elles été échangées.

Ne pouvant rien faire pour le rattraper en pleine nuit, on attendit le matin pour arriver devant une pyramide titanesque. Apparemment des pilleurs de tombes s'y rendent de temps en temps, et les ounganns brulent les morts vivants qui en ressortent. Bonne ambiance...

La première salle est dans le noir complet, mais remplie d'arbres, de plantes et d'animaux aux couleurs sombres et lugubres., et on s'est fait attaqué par un tertre errant, drôle de truc. Dans un couloir plus loin, "Vade retro" est écrit dans un sort de lumière éternelle. Premier couloir dit aussi premier piège, mais un peu de ruse et les pouvoirs d'Elorin et paf, notre carrière de pilleurs de tombe décollait. Par contre pas touche aux pièces d'or dans le couloir rempli de statues de mages. Ca sentait trop l'entourloupe pour débutants. A chaque passage était encore marqué "Vade retro", mais on arrive à passer la porte piégée et nous voilà dans une grande pièce avec deux couloirs en bas. Ah et y'avait un trône encastré dans un squelette de dragon, trois fois rien.

L'une des portes donnait sur un couloir rempli de tubes en verres dans lesquels des créatures bougeaient, y'avait une porte au fond mais j'étais pas trop partant pour passer par là. L'autre porte au contraire donnait sur une bibliothèque lugubre, rempli de gros bouquins aux titres débiles, genre traité de la maturité cérébrale ou je sais pas quoi. En tout cas ça passionnait Elorin sans que ça étonne personne, mais dès qu'il a prit des livres des étagères, c'est là que ça a commencé à être intéressant pour moi.... *grand sourire*

30/08/2024

Le livre saisi, nous sommes assaillis par une nuée de mini-squelettes armés de dagues rouillées mais c’est une rencontre que nous écourtons assez facilement et rapidement. Finalement, nous continuons notre avancée jusqu’à tomber devant une porte bien plus imposantes que les précédentes. Est aussi inscrit dessus Vade Retro. L’antichambre ne nous parait pas forcément l’endroit idéal pour s’attarder et nous rebroussons chemin afin d’explorer un plus la pyramide avant de continuer notre descente.

Nous retournons jusqu’à la salle pleine de monstres en bocaux et pour une raison qui m’échappe complètement, Hudril s’approche un peu trop d’une des vitres et nous voilà observer la bête qui somnolait dans sa cage. En quelques secondes, un gaz verdâtre emplie la salle et nos poumons ne semblent pas supporter. Hudril tombe au sol, ma profonde inspiration vient me rappeler l’idiotie que je viens d’effectuer et je le rejoins. Ce n’est grâce qu’à l’inébranlabilité de notre native et de notre elfe que nous sommes trainés dehors et secourus avant que le gaz ne vienne à bout de nous.

Les visages laissent transparaître la peur qui a saisi chacun de nous durant ces derniers instants. Nous savons que nous venions presque de tous mourir.

Un check-up médical est effectué, les empoisonnés sont soignés magiquement et nous reprenons finalement le chemin de la grande porte. Nous l’ouvrons et derrière cette porte, une lumière. Une lumière qui suinte d’une arche de pierre volante. La paroi lumineuse tourbillonne, change de luminosité et flotte au milieu du vide. C’est incontestablement magique, mais allez savoir ce que c’est.

Notre attention se déporte rapidement de l’arche pour atterrir sur l’homme agenouillé devant celle-ci. Il est vêtu d’un harnois et dès lors qu’il se rend compte de nous, se redresse avant de s’annoncer comme étant Anthéos, 1er Archonte de Justicar. Il dégaine une épée noire, sans doute celle dont on nous avait déjà parlé et nous voilà engagé dans un duel à mort contre une infime partie de ce qu’était le héros décédé.

Le combat est violent. Les boucliers volent, les sorts s’estompent sous le silence qu’il abat sur nous et nous gagnons assez de temps pour comprendre que l’arche est un portail. Un à un nous le traversons et nous retrouvons dans un monde de désolation et de ruine noir. Nous sommes des espèces d’esprits, de réminiscence de nous même sans corps.

Nous venons d’entrer à Thanatos le monde des morts. Un monde dans lequel plus nous restons, plus notre esprit s’effile. Nous décidons donc d’avancer et ne pas perdre de temps.

A la seule force de notre mental, nous poussons nos non-corps à avancer, trainant les plus faibles avec nous jusqu’à une bâtisse qui se révèle plus tard être une église. Proche de cette église, un rituel semble regrouper quelques cultistes sous une croix de Justicar inversé. Nous passons à côté d’eux pour entrer dans cette fameuse église et nous voilà face à un spectre gardant le fragment constitué de chair et d’une aura noirâtre. Un jeu d’échec débute afin d’atteindre coute que coute le fragment et finalement, c’est rapidement et sans mort que nous ressortons de là. La question d’une sortie autre que celle par laquelle nous venions se pose mais finalement, nous n’avons plus le temps et nous voilà de retour dans cette pyramide, engageant de nouveau le plus grand combat de notre vie contre Anthéos. Nous battons en retraite rapidement, préférant ne pas perdre de temps en vain et nous nous enfuyons de cette pyramide sans un regard derrière nous.

Le fragment est en sureté dans Grisou, nous sommes tous sorti vivants de cette pyramide, c’est le moment de quitter cet endroit maudît pour de bon. Nous filons en direction du phare, plusieurs jours de marche durant lesquels nous nous remettons de nos blessures et nous contactons Sérénité.

Nous lui apprenons pour le fragment, elle nous apprend qu’en Oblivion, elle peine aussi et nous demande de recruter le plus d’oubliés possible avant de la recontacter pour transmigrer. Nous n’aurons qu’à nous rassembler autour de Nocturno.

Nous arrivons au phare et nous racontons notre voyage et nos rencontres au Seigneur pénitent. Il accepte de nous laisser partir, considérant que nous ne sommes pas corrompus et nous offre quelques potions pour nous soigner.

Ne reste plus qu’à retrouver les autres et réfléchir sur ce qu’on va faire.

30/08/2024

Un pigeon est envoyé pour Ikar, un autre pour Protéos, avec le même message : une demande d'envoi d'urgence de nourriture et autres médicaments pour le clan de Duliash, et aussi le souhait d'ouvrir un comptoir à Matr'Stragh.

Le Seigneur Pénitent renseigne Hudril sur la signification de l'insigne laissé par ses parents. Ce serait l'armoirie d'une petite famille noble des royaumes du fleuve, de la ville de Halem'Rah.

Après cela, nous partons enfin de cette ville maudite. Direction, les Neufs Monts.

Refouillant dans mes affaires, je retombe sur les documents codés trouvés à Anthéone. Et pendant le voyage, Elorin et Hudril essayent de les traduire.

Il est évoqué une divinité, Céphale. Elle serait à l'origine des 4 Incarnins, et ces derniers en seraient des fragments... Et Kiroskuro permettrait de les re-fussionner...

Malheureusement beaucoup de passages restent obscures, Sérénité pourrait peut-être nous aider là-dessus.

Et le Rêveur dont parlant les écrit d'Azman, ce ne serait pas le dieu Céphale ?

Du fait de nos nouvelles découvertes, il serait utile que nous partions pour Oblivion avec ces documents et les deux fragments.

Soucis, Grisou et moi les transportons. Et Grisou se "repose" en moi...

Du coup je demande à celui-ci de séjourner avec un autre pour ce trajet, au risque que l'Écorcheuse ne récupère les deux pièces d'un coup.

Apparemment Hudril le rebute... (il faudra peut-être lui demander pourquoi. ] )

Et comme Elorin a souffler mot là-dessus... C'est devenu le nouvel hôte.

J'ai bien rie devant sa réaction de gène. ]

Nous contactons l'incarnin du bien pour qu'elle nous transmigre.

À cela, notre paladin craint que l'Écorcheuse profite de ce passage pour nous intercepter.

Il pense que l'un de nos membres d'équipage serait un traitre, et il veut les faire passer à la question. Nous le raisonnons pour ne pas foutre le bordel (désolé pour ces mots...), une fausse information sera donc transmise à Uclix.

Une fois notre navire à l’abri des regards, nous nous couchons, prêts pour partir vers le monde des rêves.

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