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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:25 | |
La Brisure, contrée maritime mais où je ne voudrais pas t'y emmener petite sœur.
Certes les lieux peuvent être enchanteurs, mais la population...
Après 3 jours de navigation, nous sommes arrivés dans les archipels qui nous intéressent. La nuit descend et la brume devient dense.
Vraiment la Brisure est une région peu accueillante. L'île de fort Solitude, à l'Est, a pour légende que quiconque y séjourne devient une bête sauvage assoiffée de sang...
Non, nous n'iront pas dans ce coin de Pangée, même pas en rêve petite sœur.
La brume est impénétrable, on ne distingue rien. On devine l'île, mais on ne la voit pas...
Elorin nous raconte un peu son dernier voyage dans la région.
Il y avait cette brume, des bruits se faisaient entendre, les marins étaient agressifs, la mémoire défaillait, des trous noirs apparaissaient, et ils finirent sur une plage, sans bateau, ni équipage... Rien de rassurant...
Finalement nous nous lançons vers les petits îlots prêt de notre objectif pour passer la nuit.
Pendant ce temps, Hyëlthia envoi Elorin hanter les rêves de Dania. Lui demander des informations sur l'île de fort Solitude, les hommes requins, l'île à l'Est de la Brisure, Coraline Corn et Incarna Sanctum.
Bon cet entretien ne nous a rien apporté...
Le lendemain, direction les brumes.
La navigation nous fit passer près de récifs, des carcasses de navires sont visibles.
Une jungle épaisse recouvre l'île, une mangrove s'étend jusqu'à la mer. Toute cette jungle semble sauvage et inexplorée.
En longeant la côte, Hudril remarque des traces de vie. Des feux de camp sont visibles au centre de l'île, mais rien de "Justicarite"...
La matinée nous permis de faire la côte Ouest, et c'est en début d'après-midi que nous attaquons la côte Est. Et c'est là qu'Elorin remarque la présence d'un drapeau, ou étendard, enfin un truc, aux couleurs rouge et or.
Et c'est à ce moment là qu'un bruit se fait entendre sur le pont...
Les hommes requins !!
...
L'affrontement a été rude. Notre navire est passé par le fond. Hyëlthia et Elorin ont failli mourir noyés...
Et c'est sur une barque que nous rejoignons la mangrove... |
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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:26 | |
J'aurai jamais cru dire ça un jour, mais putain vermoulue j'étais malheureux d'être de retour
dans la brisure. D'abord le navire qui coule, et maintenant alors qu'on trainait la barque
dans la mangrove, voilà que je me fais piquer par une espèce de saloperie d'insecte
mort vivant. Douleur de chien jusqu'à ce que laethein'an me charcute.
On est dans un véritable enfer vert, les bestioles nous courent dessus, il fait une chaleur et
une humidité à crever, et pour parfaire le tableau, les justicarites ont décoré le coin
avec des écorchés crucifiés à des croix de fer. Heureusement ils ont pas perdu le sens
de la poésie "fuyez car ici commence le royaume de massaria, seigneur de justicaar et de ces terres
honnies, que ceux qui manquent à sa foi soient punis par le fer".
Pas besoin de se demander à quel foi ils font références vu le nombre de morts, chiens
d'infidèles, le chatiment divin vous attend.
On fini par arriver à quelques ruines, curieux je suis allé explorer avec elorin pour y
découvrir le symbole d'une lune entourée d'un serpent. Ouais pas de doute, on est bien
au domaine d'azéliark.
C'est là qu'on a entendu Hyelthia gueuler. Juste le temps de sortir pour voir le plus
gros et moche poulpe que j'ai jamais vu. Même la mère Delga aurait pas osé le servir
dans sa radote celui là. J'ai crié aux autres de fuir se mettre à l'abris sur la terre ferme
mais rien à faire, cette saloperie a réussi à saisir hyelthia, et lorsque je me suis
élancé pour lui porter secour c'est à mon tour que ces tentacules m'ont enserré.
Qu'importe, par le pouvoir de ma lame, je suis devenu aussi grand qu'un ogre, et chacun
de mes coups résonnaient de la colère divine d'obaram. A bout de souffle, le corps écrasé
par sa force et alors que j'allais porter le coup de grâce, ma vision se brouilla et je
m'effondrai. Puis, plus rien.
Le calme, enfin, plus aucune douleur, plus les cris de mes amis, plus de tumulte et de rage.
Juste cette île et cette silhouette près de quelques navires échoués.
Murphan, mon vieux pote, une bouteille de gnole à la main.
Qu'est ce que ça faisait du bien d'enfin se reposer et le revoir. S'assoir à ses côtés
et putain de vérole, la meilleure gnôle de ma vie, celle qui rappelle notre enfance à
faire des sales coups. Tout était si bien enfin, à part ce petit détail, il me dit
qu'importe à quel point on boit ou fume, impossible de finir bourré. J'ai cru avoir
fini en enfer jusqu'à ce qu'il me dise qu'au moins le sexe était toujours aussi bon ici.
Un truc me gêne ceci dit, qu'est ce qu'il foutait chez Obaram lui qui ne s'était jamais converti
Mais apparemment c'est chez Haïmfer qu'on était. Le dieu des tempêtes, ma vie de pirate
avait l'air de me rattraper plus que tout ce que j'avais fait pour Obaram apparemment.
Puis Murphan m'annonce que je ne peux pas rester, Haïmfe avait d'autres plans pour moi,
il veut que j'aille buter Justicar, rien que ça putain. Merde.
En attendant me voilà de retour avec les 3 guignols en train de chialer sur moi, ils voient
pas que ça fait un mal de chien de s'appuyer alors que j'ai toutes les côtes brisées ?
Mais merde à la fin, si je dois continuer à endurer cette existence de rage, et qu'un dieu
m'a choisi, et bien très bien j'accepte. Fini de vivre dans le secret, Haïmfer je serai
ton bras armé et avec moi s'abattra la tempête sur tous les fils de putains qui s'opposeront
à moi. Hudril Briselame, champion des tempêtes, aucune pitié ne sera plus accordé et j'emporterai
sur mon passage toute la pourriture de ce monde, que la marque sur mon corps en soit maintenant témoin ! |
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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:27 | |
Après s’être pris un sacré coup de jus, enfin surtout Laetheïn’an, nous revenons le lendemain pour une nouvelle tentative d’infiltration, en passant par les latrines cette fois, très agréable je dois dire…
Seuls 2 gardes sont présents à côté, le plan est donc que je monte et que je les transforme en tortue de terre pour les balancer ensuite dans l’eau où Hyëlthia pourra ensuite cacher les corps.
Pour arriver jusqu’à l’endroit où on peut accéder aux latrines il faut malheureusement nager, et avec son armure, c’est difficile pour Hudril, le plan est donc de le transformer en rat pour le transporter nous-même.
Le plan semblait plutôt bien, sauf le fait que Hyëlthia a eu du mal à suivre et a bien failli se faire repérer par une patrouille, heureusement que Hudril a pu faire diversion en tant que rat!
Après de grosses difficultés pour monter à la corde, nous arrivons tous finalement dans les latrines, et la transformation des gardes est lancée…
Mais, mais, évidemment, il a fallu qu’un des 2 y résiste, mais heureusement que Hudril et Laetheïn’an ont eu le réflexe de poignarder ce dernier presque instantanément, Hudril lui ayant mis une main sur la bouche pour éviter tout cri.
Nous avons ensuite entrepris un petit tour de toute la cour de la forteresse, avec son lot de patrouille, d’ailleurs une nous avait repéré, c’est pratique désintégration quand même!
Tout ça pour se rendre compte que… Il y avait des tenues qu’on aurait pu utiliser au niveau d’armoires près des latrines…
Nous nous habillons donc et nous nous dirigeons vers la cathédrale.
A l’intérieur, une fête a lieu, je vous épargne les détails mais il y a des choses pas jolies à voir…
LaeTheïn’an et Hyëlthia ont du se déguiser en courtisanes afin de plus apsser inaperçu, etant donné l’absence de justicarite femme.
L’endroit où nous devons nous rendre se trouve tout au fond de la salle, un escalier descendant au sous sol, derrière un thron ou est assis Massaria, gardé par un enfermé.
Nous nous fondons dans la masse, il ne s’est absolument rien passé avec Hyëlthia, et nous avançons petit à petit vers le fond de la salle, Hudril ayant démarré un feu à l’opposé.
Une fois le feu bien pris ce fut la panique, Massaria disparu et l’enfermé est quand à lui descendu.
Nous le suivons donc, et nous nous prenons un piège magique, nous y resistons tous, enfin presque, Hyëlthia se fait charmer, le sort disant “protège Massaria de ses ennemis, et suis-le là où il fuit pendant les 11 prochains jours et nuits”, cela semble assez problématique…
Nous suivons les escaliers et nous nous retrouvons dans une pièce gigantesque, une sorte de laboratoire éclairé par une lueur bleue avec des ventilateurs qui brassent de l’air.
Il y a également un orgue et une maquette géante du système solaire.
Il y a également des chaînes de cuivres montant jusqu’au plafond.
Pleins de documents sont posés, il y a un des tableaux reliant des personnes, avec des personnes barrés, tous ceux qui sont décédés, sur la caravoile, mais aussi Balthus.
Et au centre de la pièce, l’enfermé, qui nous attend arme à la main. |
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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 14:27 | |
En y repensant, la journée n’avait rien de vraiment originale.
Emportée par le souffle d’un dragon d’acier, tailladée quasiment mortellement par son Enfermé et à deux doigts de faire exploser une bombe alimentée par de la coralithe sous nos pieds. Classique quoi.
Là où c’était vraiment surprenant, c’est qu’on a bien trouvé les preuves qu’on était venue chercher, et qu’on est repartie avec, en vie. Et tous.
Fin tous, non. Massaria il a quand même perdu sa tête et aux dernières nouvelles, elle pendait à la ceinture du Faucheur. Une visite de courtoisie en quelques sortes. Fait notable néanmoins, j’ai bien senti la présence d’une Dame d’Ombre auprès de lui. Ça n’augure rien de bon, mais ça c’était déjà le cas vu la démonstration de force sur la Caravoile.
Bref on s’éloigne de la forteresse pris d’assaut par des Nawal plus morts que vivants et après s’être planqué pendant un long moment pour éviter les navires de Carsinistra, on finit par tomber sur un navire. Et à la tête de ce navire, nul autre que ce grand nabot de Galfrin.
Ouais ouais le pote d’Hudril de Port au Brie. Fin passons. la discussion s’éternise entre Galfrin qui veut attendre ses employées, et nous qui voulons partir mais l’envie de ne pas croiser un mort-vivant l’emporte et nous voilà à prendre la mer avec eux, attendant la nuit pour contacter les nôtres et déterminer exactement notre destination.
C’est au détour d’une bonne sieste qu’on vient nous déranger, en hâte. Comme si le monde entier voulait me faire payer mon illettrisme et le repos que je prenais tandis que les autres travaillaient de pieds fermes à déchiffrer les livres et à en tirer le maximum d’information.
L’information fuse, les hommes de Carsinistra sont là. Et vont nous rendre une petite visite. Ni une ni deux, on planque tout ce qui semble avoir de la valeur et on tente de se fondre dans la masse. Ca fonctionne un peu trop bien pour moi mais aussi un peu trop mal pour l’un d’entre nous qui se fait repérer.
« Un glandu. Dans la cale. »
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