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Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Dim 1 Sep 2024 - 15:12 | |
Laetheïn'an est née dans un petit village de Taenatha'Traïbh, Oïgrah'an, il y a de cela 26 été.
Oïgrah'an, facilement reconnaissable par la baleine blanche qui tire le village flottant.
Son enfance fut paisible, sa famille travailleuse et aimante l'a élevé sur les mers et océans du nord de Pangée. Dès son plus jeune age, elle connu les voyages, les étendus magnifiques qu'offre ces régions, et d'autres peuples que le sien.
En effet sa famille travaille dans le commerce alternatif, qui permet à leurs clients de pouvoir acheter certaines marchandises qui leur sont difficile à trouver ou hors de prix.
De plus leurs clients réguliers sont des tribus de demi-ogre. Ce peuple est très accueillant malgré ce que dise certaines histoires. Et pour une enfant voir des personnes aussi imposantes être si gentilles avec elle, n'a fait que lui donner beaucoup d'attache à ces tribus. Tant de beauté brute et de bonté l'ont marqué, et c'est ainsi que l'on découvrit que la magie coulait dans ses veines.
Sa mère n'a pas été surprise de ce fait, les étoiles lui avaient prédit ce phénomène.
Malheureusement pour la petite fille, âgée de seulement 10ans, cela provoqua le début de sa formation dans les arts occulte.
Malheureusement car elle dut quitter sa famille et partir sur le continent pour faire ses classes. La séparation fut difficile, et ces contraintes lui ont forgé un caractère ne demandant que la liberté.
Mais cette formation n'a pas été sans avantage, son mentor, misteir Leaho'an Sanor, 51 ans, était posé et compréhensif, et surtout un bon pédagogue. Là encore elle voyagea beaucoup, suivant son mistèir dans tous ses périples. Périples extrêmement formateurs, car chacun d'eux offrait de nouvelles solutions aux problèmes rencontrés. L'enfant s’épanouie grâce aux changements perpétuels, lui demandant de toujours être attentive à son environnement, et de découvrir tant de choses différentes.
C'est donc après cinq années d'apprentissage que la jeune fille retourna dans sa famille, et commencer sa vie au sein de son village. Bien évidemment elle participa au commerce de ses parents.
Et c'est en rentrant chez elle qu'elle rencontra un jeune magicien, Afarin Xadris, qui venait lui aussi de finir sa formation. Ce dernier voulait rentrer chez les siens aussi, mais voulait voir un peu le monde avant. C'est pourquoi il demanda au père de Laetheïn'an si il pouvait se joindre à eux dans leur prochain voyage vers les terres boréales.
Bon commerçant, son père accepta, et ils partirent, le magicien, la petite famille et les gens d'équipages, vers ces terres reculés. La jeune elfe était toute excitée de retourner voir ces gens qui l'avait tant fascinée.
Malheureusement les routes ne sont pas toujours sûres, une tribu Orc leur avait tendu une embuscade sur les mers gelées...
L'affrontement fut violent, beaucoup de personnes furent blessées ou tuées, tant chez les attaquants que chez les attaqués. Et durant ce terrible combat la jeune fille se retrouva seule face à un orc titanesque,Orrukk, le chef des pillards. L'adolescente ne dut son salut que grâce à ces années passées avec son mentor. Les entrainements aux combats et l'utilisation de son don ont porté leurs fruits. Le monstre fut terrassé, et tomba dans les eaux glacées.
En voyant leur chef défait, les orcs partirent sans demander leur reste.
Heureusement, car sans cela les voyageurs auraient été massacrés jusqu'au dernier.
Les survivants offrirent leurs morts à la mer, et transportèrent les blessés jusqu'à la tribu Aldsane la plus proche. Les marchands y restèrent une saison pour que la troupe puisse repartir vers les eaux de l'océan mortifère.
Durant les 10 années qui suivirent, Laetheïn'an continua le commerce familial. Et c'est avec son ami d'enfance qu'elle pilotait le navire dans les eaux de la mer des linceuls. Tous ces voyages lui permettaient aussi de rendre visite régulièrement à la tribu des Demi-ogres (Aldsan Küme), Beügler Dösan, qui les avait recueilli après le tragique incident. D'ailleurs elle discute souvent avec les Yadhag sunta, et maintenant dans leur langue. L'entente et la complicité était telle, qu'ils offrirent à Laetheïn'an la possibilité de participé à une de leur cérémonie. Cérémonie durant laquelle elle reçu une marque sacrée, un tatouage recouvrant la totalité de son dos.
Il y a deux ans, sa mère disparue. Aucune trace d'elle chez eux ou dans le village, et aucun navire ou chaloupe n'était manquante. Son père, ses frères, sa sœur cadette et elle sillonnent les mers et océans à sa recherche, sans succès.
Pendant près d'un an, sa sœur ainée s'occupa du village et de la petite dernière. Les transactions ont été mises en attentes, mais il a fallu les régler, car cela risquait de détruire la vie économique du petit village à la baleine blanche.
Cela fait un an que les recherches ont officiellement cessées, même si tout le monde continu d'être aux aguets, et essai de récolter le moindre indice durant leur voyage commerciaux.
Pour apporter plus de troubles encore, cela fait 4 jours qu'un rêve perturbe ses nuits. Toujours le même.
Elle commence même à penser à aller voir son ancien mistèir, qui pourrait peut-être lui apporter des réponses.
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Mes parents étant des contrebandiers, ils leur arrivaient aussi de faire du transport de "troupes". De permettre à certaines personnes d'éviter les contrôles. Cependant ils n'offraient leurs services qu'à des personnes dont ils pouvaient avoir confiance. Des scélérats certes, mais honnêtes.
Pendant mon enfance j'ai donc côtoyé un petit groupe de 4 personnes qui fuyaient Syl'Gaedrim. Une famille d'Elfe des Roches qui avaient découvert des choses dont ils ne voulaient pas nous parler. Des choses qui les ont fait fuir leur montagne. Parmi eux, une enfant du même âge que moi à l'époque, Faneïl'Ann'Oceï [Fanéhile Anne Océhi] 6 ans, qui n'arrêtait pas d'aller partout et de revenir avec toujours de nouvelles choses dans les mains. "Intriguée" je la suivait. Nous jouions beaucoup ensemble, avec des caches-caches, des "ramène un truc sans te faire voir", des "on va arrivé à ouvrir ce truc" - pour ça elle était douée pour son âge, elle me montra comment faire. Bien évidement, Leaho'an Sanor améliora mes techniques, mais c'est elle qui m'ouvrit à la curiosité et à la dextérité fine et précise. Ils nous ont accompagné pendant 5 mois, et nous les avons "déposé" dans les lointains. Le père, Feanor'hyl Cénor'An [Finore-ile Cénore anne] ; la mère, Loneahyl Do'an [Lonihile Do anne] ; et l'oncle Maerael'Ceïth [Mririle Céhiss] Ma mère avait l'air de vraiment bien les connaitre, mais elle m'a toujours dit de ne jamais les mentionner.
Nous ne connaissions pas le nom de famille du petit groupe. Ma mère sans doute, il y avait comme un air de famille entre elle et la mère de Faneïl'Ann'Oecï.
Faneïl'Ann'Oecï est une Elfe petite, aux cheveux roux et au regard pénétrant, agile, et belle comme un cœur. Une ange à qui ont donnerait toute confiance. Et qui disparaît comme un murmure, avec tous nos biens les plus précieux.
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Lors de ma jeunesse, 12ans, j'ai emmené nager dans l'océan un plus jeune que moi, que j'affectionnais énormément, Loh'ann Chaerich 9ans.
Pris dans un élan, que je ne comprends toujours pas, nous nous sommes éloignés déraisonnablement du navire. Et c'est à ce moment que de violentes bourrasques de vents sont intervenues. Nous avons été séparés et l'enfant s'est retrouvé projeté contre des récifs.
Terrifiée, je suis restée prostré devant cette vision, alors qu'il m'appelait à l'aide.
Rentrée seule de cette expédition, j'eu la responsabilité d'expliquer aux parents ce qui s'était passé.
En premier lieu, je leur ai menti, leur disant que nous avons été surpris par une tempête et qu'un monstre l'avait emporté.
Deux jours après, je leur avoue tout, me traitant de monstre de n'avoir rien fait pour le sauver...
Après cela je faisait plus que mon travail en les aidant dans leur travail. (en gros j'avais un deuxième boulot après le premier)
La famille me reprocha de l'avoir emmener, et très longtemps refusèrent de m'adresser la parole, refusant de me pardonner. Je faisait d'autant plus d'efforts pour me faire pardonné.
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Ma rivale est une petite salope peste avec qui je faisais mes classes auprès de Leaho'an Sanor. Cette grue faisait tout mieux que moi, enfin c'est ce qu'elle disait.
Et cette p.... faisait du gringue à tous les beaux minois que nous croisions. Surtout si ceux-ci m'intéressaient. Elle a même failli séduire Meïch'An, devant moi en plus. Mais il n'aime que moi. Hein !?
Ceïl'An Geadrim, Elfe du Rêve, fille d'un haut dirigeant de Til'feach. Une petite fille à son papa... Dont l'avenir est tout tracé. Une vérole quoi. Plus tard j'appris que sa mère n'était pas une elfe mais une humaine de haute naissance.
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De plus, j'appris que les Halfelins étaient des esclaves à Syl'Gaedrim.
Un choc, tout le monde est libre, nous sommes tous égaux.
Ceïl'An disait souvent que son "aide de camps" lui manquait quand Leaho'An nous faisait parcourir Syl'Geadrim. Ce qui fait que plus ça allait, moins je l'appréciait. En gros c'est la goutte d'eau qui m'a fait la détester.
Mon Mistèir en possédait un. La chose a été difficile à encaisser, mais Leaho'An le traitait avec respect et celui-ci lui rendait bien. J'étais toujours gênée quand je me trouvais chez lui, ne sachant comment me comporter...
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Leaho'an Sanor nous a emmener avec lui (Ceïl'An et moi) dans l'une de ses missions.
Nous servions de diversions, sans vraiment le savoir.
Il nous avait demander de nous introduire dans un caravansérail pour obtenir un coffret renfermant la liste des ingrédients pour fabriquer un antidote à un poison qu'ils disaient officiellement ne pas vendre...
Ceïl'An s'en était bien sorti en séduisant l'un des marchands, elle obtint aussi le lieu où ils se fournissaient, pendant que je ramenait à notre instructeur le fameux document. (Lui cherchait en fait le vrai nom du fournisseur et où il résidait. Un peu après il nous laissa dans une bibliothèque pour que nous nous améliorions avec la lecture des parchemins magiques. Lui était en fait parti ramener auprès de la Reine le fameux empoisonneur pour qu'elle le fasse cesser.)
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À la fin de ma formation, pour la valider, mon mistèir me confia une tache à remplir en binôme avec cette charmante Ceïl'An (Porcelaine). [je l'appelai ainsi car, belle, fragile et inutile - et elle m'appelait "Petites mains" en plus la grognasse]
Je fut obligée de collaborer avec la bourgeoise qui, elle, n'avait pas de "diplôme" à gagner à la clef, et n'hésitait pas à me le rappeler pour me refiler toutes nos corvées ...
Occasion de jeter un peu d'huile sur le feu, cette détestable personne, je le jurerais, était bien plus garce avec moi qu'avec toutes les autres personnes que nous pouviez croiser.
Nous devions aller à Fora'al'Cridhe depuis Selledreach par nos propre moyen, et sans aide.
Rentrez dans la forteresse sans se faire repérer, et parvenir à questionner une prisonnière sur le lieu où elle aurait caché le fruit de sa dernière expédition en terre naine.
Ceïl'An a été un boulet pendant tout le trajet, pour l'infiltration cela a été.
Par contre pour l'interrogatoire, elle posait toujours les bonnes questions. Ainsi nous apprîmes où était son butin. L'exfiltration fut plus complexe, nous faillîmes nous faire prendre, et nous dûmes rester cacher dans la forteresse pendant trois jours avant de pouvoir la quitter. Une fois de retour chez Leaho'An, il apprécia notre retour et ce que nous lui apportions. Mais il nous attendait beaucoup plus tôt...
Pour vraiment valider mon diplôme, il nous demanda de lui remettre ce précieux artefact.
Là ce fut beaucoup plus dangereux, surtout avec une pimbêche comme Ceïl'An. Nous dûmes affronter les acolytes de la prisonnière. Ceïl'An se révéla être une très bonne combattante, et nous formions une équipe efficace et mortelle. L'artefact était au fin fond de leur ancien repère, sous la surface d'un lac souterrain. Mon aptitude à la natation nous à servi, pendant que l'autre retenait nos assaillant à distance. D'ailleurs ce passage me fit penser que Leaho'An était un peu au courant, car il ne fait rien au hasard, et envoyer une elfe des vagues chercher un objet au fond d'un lac était la seule solution... Ce n'est pas sans mal que nous pûmes quitter ce lieu avec l'objet recherché.
Cet artefact était un tapis de 3m par 2. L'utilisation demande de réciter une formule magique simple mais aussi d'effectuer des mouvements complexes (en gros danser en récitant un poème) Et tu es ensuite transporter dans un lieu choisi. Bien évidemment, le lieu choisi pour la tp est un lieu que l'on connait et où l'on a déjà été.
Jusqu'à 2 heures après, il est possible de revenir au même endroit en ré-effectuant la manœuvre. Très pratique, voire dangereux, mais lourd et encombrant. Et ridicule aussi lors de l'exécution de la dite formule.
J'ai utilisé l'objet pour prévenir Leaho'an, revenir, et l'attendre le temps qu'il vienne nous chercher. (pas conne la fille) Il nous récupéra dans le village le plus proche et nous déposa chez nous avec toutes les félicitations et le document tant attendu. Ceïl'An aussi reçu ce document.
La garce, elle en avait besoin en fait. Et dire que j'ai du la traîner dans tout Syl'Geadrim...
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Ma tribut fut un jour missionnée pour un échange, un prisonnier orc devait être échangé contre une prisonnière elfe.
L'Elfe, Caeho'an Fenhych, était une ambassadrice de Strom'Leach, qu'une bande de bandits Orcs avaient enlevé. Et l'Orc, Turhuc, était le frère de la femme de l'ancien chef de cette bande. Cet Orc avait été capturé lors d'une attaque qu'ils avaient entamé sur un convoi de marchands Elfes.
Par la suite, j'ai entendu une rumeur, l'ambassadrice aurait été une manteau gris à la mission totalement obscure et inconnu, et cette caravane n'aurait jamais existé.
D'abord je n'y ai pas cru, j'y étais lors de l'échange. Et puis j'appris qu'il n'y avait pas de marchands qui passaient dans la région, surtout aussi près de La Légion Blanche... Du coup, cela m'a intrigué. Et je me suis rendu compte que les manteaux gris étaient un peu partout. Ce qui est à la fois rassurant et perturbant...
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Un peu avant le rêve de Löne Kernos, Ceïl'An et moi nous sommes recroisés au port Matha Loaech [Massa Lohik] près de Mathabahan (au nord de Syl'Gaedrim). La rencontre fut sèche et peu avenante. Nous n'en sommes pas venu aux mains mais pas loin...
Suite à cela, j'ai fait circuler la rumeur comme quoi Ceïl'An serait une elfe aux services de Proteos. Quelques jours après des manteaux gris sont passés "prendre" la jeune Elfe dans ses appartements. Depuis, je n'ose pas demander à Leaho'an ce qu'il lui est arrivé...
Pour la rumeur, j'ai suivi le petit livre du parfait blasphémateur, des petits messages tombés dans les mains de personnes bavardent (des commerçants ou autres marins...). Petits messages qui ouvrent à la curiosité, toujours sans jamais la nommer. De faux rapports cryptés. Tous avec la même écriture de ma camarade, c'est petits tiques d'écriture, tout ça tout ça.
Des faits où elle a pu y être bien sûre, comme elle s'est vantée auprès de moi de tout ce qu'elle avait fait depuis nos classes.
Cette rage a été provoquer lors de la dernière rencontre quand Ceïl'An a sous-entendu avoir été loin avec MON aimé. |
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