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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Sam 31 Aoû 2024 - 10:27 | |
Act 1, scène 1: Les griffes de la nuit Le réveil doux, et pourtant si brutal pour mes narines. Une odeur de mort traine autour de moi, parasitant tout mes autres sens d'une nausée et d'un nauséabond.
Première envie, celle de vomir puis je me redresse à la va-vite pour comprendre où je suis ainsi ces bruits qui me parviennent de divers endroits de cette lugubre pièce.
Des voix s'éclaircissent dans la noirceur totale, et des paroles fusent. Rien ne m'aide à passer outre cette nausée qui me prend les tripes et les mots me restent inintelligibles.
Puis finalement le noir implose, tranché par la lueur flamboyante d'une épée de feu. Mes doutes se dissipent sur l'endroit où je me trouve, confirmant les capacités de mes sens aigus et m'offrant quelques précieuses secondes de sursis pour connecter mes sens aveugles à la scène en cours.
Plusieurs silhouettes, de tout âge et de tout environ se rassemblent autour de l'homme à l'épée de feu, Malathor. Tels des mouches, les individus s'agglutinent à lui et à sa flamme réconfortante tandis que je me garde bien de m'en rapprocher. Au contraire, je me place sur ses gardes et prend bonne distance, veillant à éviter que l'on ne puisse passer derrière moi pour me prendre par surprise.
Les discussions vont bons trains, cherchant tout d'abord à savoir qui avant de savoir comment sortir d'ici et c'est finalement sur l'un des individus présent que mon regard s'attarde. Une tête que je reconnais et qui m'inspire un premier pas en sa direction.
Briselame.
La discussion est brève, coupée par une voix d'enfant émanant de partout et nul part à la fois et l'implosion de la tête du garde présent puis finalement de gigantesques bêtes arachnoïdes surgissent, venant tenter d'ajouter une nouvelle couche de matière au décor déjà ruisselant et mortuaire.
Le combat est rude, mais nous l'emportons non sans quelques morts et la capture de l'ami de Briselame. Les plaies sont pansées par de la magie et nous voilà de nouveau dans un silence qui n'est de courtes durées.
Plusieurs engeances réapparaissent, plus nombreuses cette fois et vraisemblablement prêtes à en découdre pour de bons. La peur s'instille doucement en moi, celle d'un dernier combat inexorablement perdu d'avance. A cet instant, une corde tombe à nos pieds de l'étage supérieur et personne ne se fait prier pour l'attraper et s'y hisser.
Nos mystérieux sauveurs ne sont rien d'autres que de petits arachnoïdes aux pattes de métal qui nous demandent de les suivre et nous mènent jusqu'à un petit promontoire d'où l'on peut apercevoir une ville se dessiner sous nos yeux.
Je porte mon attention non pas vers eux ni la discussion que j'écoute à demi-mot mais bel et bien sur le tunnel qui nous précède, resserrant la poigne sur l'épée dans l'éventualité où je devrais m'en servir de nouveau.
Finalement des bruits de pas, ou plutôt de course me parviennent aux oreilles depuis le bout du tunnel. Je m'apprête au pire, me positionnant de façon à réceptionner ce qui peut débouler hors du couloir sombre mais fmes épaules se relâchent quand je reconnais l'ami de Briselame, Murphan qui refait surface, loin des griffes de ces monstres.
Puis sans vraiment savoir comment ni pourquoi, mes jambes flanchent et je m'assoupis avant même d'avoir toucher le sol.
Nouveau réveil, cette fois beaucoup moins agressif pour mes narines. Je sens la nature, le vivant et mes yeux s'ouvrent sur mon campement. Mon sac de couchage a disparu, mais je ne m'attarde pas réellement sur le sujet et reprend très rapidement mon chemin en direction de ces fameuses montagnes.
J'avance vite, restant au aguet malgré les tourmentes de mon esprit et les questionnements incessants qui s'y tassent. Puis au détour d'un chemin difficile, je tombe nez à nez sur un campement au bord même de la route.
Je scrute avec attention, à la recherche du moindre mouvement avant que le résident des yeux ne vienne se présenter à mes yeux. Une elfe, mais pas n'importe quelle elfe, celle de mon rêve et après quelques minutes de discussions, de notre rêve commun.
Laetheïn'an Solaech.
Puis tout autant hasardement que miraculeusement, le chemin de Briselame et du drak croisent le notre. Des échanges se font, sur le rêve que nous avons vécu, sur les éventuelles sources de celui-ci et finalement, nous décidons de tracer notre route en direction de ces montagnes qui semblent être le troisième point commun que nous partageons tous, après le rêve et le fait très étrange que nous fonctionnons par pair.
Le camp est très rapidement remballé et après nous être arrêté sur quelques indices attestant que notre rêve a duré un peu plus longtemps qu'une simple nuit, nous reprenons notre chemin.
Je reste mutique, perdue dans mes pensées et dans ce flot de questionnements qui ne trouvent pas de réponses. La cohorte avance doucement, ralentie par le paquetage imposant de l'elfe que je viens décharger de sa toile de tente sans un mot.
Mis à part nous faire perdre du temps, elle ne nous a pas encore montré de quoi elle était capable et ce pareil pour Afarin, le drak, qui est un utilisateur de la magie.
C'est sur ces pensées que nous atteignons Ikhâr, ressemblant plus à un campement immense qu'à une cité. Notre arrivée se ponctue d'énervements dans une tente proche de notre passage et nous voilà nez à nez avec Malathor, suivi de près par un adolescent. Un adolescent que je reconnais de suite et à qui j'offre un léger sourire. Valkin.
Nous apprenons que comme son père, il est atteint de ces mêmes rêves mais lui-même ne sait pas non plus pourquoi il n'y a pas participé. Nous apprenons aussi que notre rêve commun nous a fait nous réveillé trois jours plus tard.
Sur ces questions et interrogations qui semblent sans fin, j'invoque la possibilité de continuer après nous être reposer et substanter. Après quelques investigations sur les possibilités et les prix des différents hébergements à notre disposition au vu du rassemblement de nombreux marchands pour un événement important à Ikhâr, nous apprenons que nous pouvons être exemptés de payer si nous avons l'autorisation direct du chef de la capitainerie.
Capitainerie où je découvre l'inhospitalité et l'incompréhension totale des sentinelles en poste devant le bâtiment qui préfèrent faire les gros bras plutôt que d'utiliser des mots, ce qui m'arrange car j'ai vraiment envie d'en prendre un pour taper sur l'autre mais Malathor intervient, remettant droit dans leurs bottes ces individus et nous sommes invités à entrer et à rencontrer le duc Elius Volera, responsable de ces lieux.
Un individu haut en couleur, désagréable comme il est rarement permis et visiblement très avare de compliment sur sa personne et sur ses capacités. Quitter les lieux me semble une option viable et toujours moins déplacée que ses gestes et regards envers les deux seules représentants du sexe féminin de cette première et je l'espère dernière rencontre.
Je me retiens fortement de lui faire ravaler sa fierté et d'arrêter ses calomnies mais même les autres semblent le brosser dans le sens du poil, comme si m'ôsieur ne le faisait déjà pas lui-même.
Bref, un entretien loin d'être agréable où il finit par avouer qu'il existe plusieurs rêveurs dans la cité où nous nous trouvons et qu'il accorde à chacun un endroit où coucher. Nous apprenons aussi que le grand chef de tout ce rassemblement n'est autre qu'un individu du nom de Löne Kernos mais je n'y porte guère attention, très encline à éviter d'éclater le sourire du Duc sur son bureau.
Finalement nous quittons les lieux, puis retournons à l'auberge de l'Hallucinose où nous récupérons les clés de nos chambres avant d'y déposer nos affaires.
La discussion sur notre cauchemar reprend son cours et finalement, ils décident de se diriger vers les geôles à la recherche du garde et de la femme orc. Chouette, je pourrais lui rendre son arme que je porte toujours malgré le rêve estompé mais finalement, elle finira dans les mains de son collègue qui nous indiquera que le garde en question a disparu et que personne n'a de nouvelles de lui.
Quelques mots sont échangés par certains avec les geôliers et ils nous octroient la possibilité de nous rendre jusqu'à la pièce où l'orc était enfermée. Ici débute plusieurs incantations de magies et interrogatoires auprès du geôlier mais je reste en retrait.
Je me contente de me poser contre un mur et d'attendre les bras croisés que chacun y aille de sa petite expertise. Ma seule occasion d'aider s'est estompée, les traces de pas aillant été dilués par le passage actuel et finalement j'attends le rapport final qui ne consiste en rien d'autre que de choses qui ne sont déjà visibles.
Un peu déçus de ne pas avoir trouvé autre chose, nous quittons les lieux.
Hyëlthia
Dernière édition par Admin le Sam 31 Aoû 2024 - 10:53, édité 5 fois |
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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Sam 31 Aoû 2024 - 10:29 | |
Après avoir quitté l'avant post impérial dont la sorcière orc s'était évadée, Murphan, un autre rêveur et ami d'enfance du paladin Hudril, nous à conduit à l'Acrobal. Une sorte de lieu de spectacle permanent où quelques équilibristes s'adonnent à un spectacle aérien à haut risque. J'ai, dans un premier temps songé qu'un tel spectacle plairait certainement à Valkin, jusqu'à ce qu'une lourde caisse se décroche de l'un de ces étranges ballons volants et s'écrase sur plusieurs d'entre nous, dont moi-même... Au moins, personne n'est mort, si ce n'est peut-être ces deux nains difformes rester accroché au ballon alors qu'il s'envolait. Accident ou acte prémédité, je ne saurais le dire pour l'heure.
Le soir, de retour à l'Hallucinose, nous avons fait la connaissance de trois autres rêveur. Rhâvi, un étrange individu aux talents surprenants et les jumeaux Gobert et Bethorld. Deux hommes aux talents... hé bien, encore inconnu à ce jour.
Après une nuit calme où seul le rêve de l'elfe aux yeux d'ambre nous est revenu à mon fils et moi. J'ai pu profiter du petit matin pour rencontrer le capitaine de la garnison impérial. Celui-ci a pu m'en apprendre plus sur cet orc. Duliash du clan Kraslyud, une sorcière capable de changer son apparence. De leur côté, les autres rêveurs ont pu rencontrer deux autres capitaines de la Compagnie des vents. Baron Blème et Fan'Goriah. Il semblerait que le Baron et le Duc ne s'entendent pas très bien avec Fan'Goriah et que l’ensemble des capitaines reprochent à Löne Kernos de vouloir léguer ses parts de la compagnie à ceux qui triompheront de la sentence des voiles !
Je ne sais quoi penser de cela, j’espère simplement que cet elfe nous en apprendra plus sur cette cité d'Oblivion et les engeances qui l'habitent. Je ne puis l'imaginer y être conduit à son tour.
Puisse Tahor me donner la force de le protéger de ce mal. |
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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Sam 31 Aoû 2024 - 10:42 | |
Bordel quel enfer... D'abord on apprend que des espèces de nains difformes essayent bien de nous tuer, les mêmes enflures qui nous ont balancé une caisse sur la gueule, ils ont butés les jumeaux. Bon c'était pas des flèches mais ça fait chier, et ils ont essayé d'avoir Hyelthia et Ravi dans la foulée. Apparemment leur enflure de chef s'appellerait Ettin'Grin et aurait deux têtes. Oh je vais me faire un plaisir de les exploser l'une après l'autre.
Mais maintenant, c'est Valkin, le morveux à l'autre paladin qui nous en apprend une pas mal. Lors de la dernière guerre contre les elfes, ces cons de l'empire auraient utilisés des sorts absolument cataclysmique pour en finir, depuis les montagnes où on se trouve. Les deux pensent que ça aurait pu transformer les nains en ces espèces de bêtes difformes. J'ai l'impression que ça va revenir nous mordre le cul ce truc...
Autant dire qu'on a pas super bien dormi cette nuit, entre le duc et l'autre baron qui ont l'air de mijoté un truc, ces connards de nains qui veulent notre mort et les épreuves du lendemain. En parlant d'épreuves, Fan'Goriah nous les a fait passer. 3 épreuves au total. La première, j'ose à peine en parler. On nous a fait manger un caillote entier, et je me suis mis à délirer. J'ai rêvé, ou je me suis souvenu je suis pas sûr, qu'une horreur sans nom nous poursuivait, gamin, moi et d'autres. Et je les entendais hurler quand ils tombaient et... bordel, rien que d'en parler j'en tremble. La 2e ça a été un sacré frisson par contre. Ils nous ont demandé de chevaucher des hippogriffes et de faire quelques cabrioles dans les airs. J'ai raté comme pas mal de mes compagnons, même si certains s'en sont bien tirés. Et enfin la 3e, partir chercher des champignons dans une grotte. On est quoi ? Des mômes qu'on envoie jouer aux héros pour que les parents en profitent pour en faire un autre ? 'fin bon, on est tombé sur une sorte de lac noir, d'après Malathor ça pourrait être un passage vers un monde semblable au notre, créé par ces mêmes sorts. Pas eu le temps de profiter de la vue, une bande de nains nous est tombé dessus et l'ont bien regretté. Un ptit interrogatoire à l'ancienne ne nous a rien apprit de plus par contre.
Mais on a tous triomphé des épreuves apparemment, et nous pouvons enfin rencontrer cet elfe qui nous a trainé jusque là. Beaucoup plus vieux que l'image qu'il nous projetait, il a l'air près à s'écrouler. Il nous explique qu'il est un rêveur aussi, que l'on viendrait tous du même peuple de l'époque où Oblivion était relié à Pangée. Il nous dit aussi que si nos proches ont disparus pendant notre vie, ça serait l'œuvre de l'Ecorcheuse, un mal ancien qui se répand dans Oblivion et pourrait atteindre Pangée quand il aura découvert comment libérer la cité. Le plan du vieux c'est de récupérer une clé en Pangée, un truc nommé Chiaroscuro, la clé des songes. Elle se trouverait en Pangée et il faudrait la refiler à Regulus, le type qui dirigeait les mechagnomes qui nous ont sauvé la mise l'autre jour.
Je le sens pas ce truc, la source du mal, un monde où s'incarnent les rêves et les cauchemars des dieux, des mondes miroirs et c'est à nous qu'on demande d'aller chercher un artefact divin ? Pisse de rat et Obaram me protège, j'aurai mieux fait de rester dans les îles.
Merde, c'est quoi ce choc??? |
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Admin
Messages : 145 Date d'inscription : 30/08/2024
| Sam 31 Aoû 2024 - 10:46 | |
Un choc,
Löne Kernos nous révèle une histoire et une destinée grandiose au pendant cauchemardesque.
Un autre choc,
Un autre vaisseau aux ordres du Duc Elius et du Baron Blême vient interrompre nos révélations, un équipage de pirate, une bande de mercenaire et les deux félons viennent interrompre nos vies.
Le combat est âpre quand Morphan nous révéle qu'il n'a pas vraiment survécu à notre excursion dans le royaume de l'Ecorcheuse.
Fort heureusement son ami paladin ne l'a pas vu... Rétrospectivement cet événement horrible nous a probablement sauvé la vie, sans cet envoyé de ce royaume de cauchemar les pirates du duc nous auraient transpercé de carreaux... et les capitaines parjures découpé en morceau. Mais ce n'est pas arrivé, les renégats ont fuit l'abomination, Laetheïn'an et moi faisons de même trainant Rhâvi inconscient, tombé sous les coups du duc. Le front serti d'une gemme, la chair à vif, Le capitaine Löne nous hurle de fuir.
Quelques secondes plus tard le vieux rêveur explose dans une gerbe d'énergie rouge et noire.
La créature de cauchemar passe par dessus bord... ainsi que Malathor, Rhavi et moi... Notre trio de saut improvisé est quelque peu désorganisé, Rhavi est inconscient, Malathor veux en finir au combat contre la chose, mais heureusement cette idée est rendue impossible par la vitesse de chute excessive de celle-ci. La situation fini de manière moins terrible que ce que la gravité prévoyais pour mes infortunés compagnons sans ailes. Des hypogriphes viennent sauver mes compagnons, et m'épargnent de rentrer à pied.
Après un vol rapide nous allons dormir, pas de rêve récurrent pour la première fois depuis des mois... Fan'Goriah nous fait signer les papiers de successions, pas de soucis juridique. Le tavernier confie au paladin bourru des affaires que son ami lui lègue. La perte d'être cher est quelque-chose qui m'est que trop familier, j'essaye de le réconforter. Mais il est difficile de montrer de la compassion à quelqu'un qu'on connais a peine.
Je me prépare à m'en aller avec Malathor, mais ce soir est un soir de commémoration et la guerrière a qui l'épée de Löne Kernos a été confiée nous demande de rester pour une nuit de plus. Une nuit qui est censé être extraordinaire, mais dans quel sens ? |
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